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Yaoundé: le poulet se vend à 1500 Fcfa

Ceci est dû au retour sur le marché de cette denrée en grande quantité et surtout de la pandémie du coronavirus qui a entraîné l’annulation de grands événements comme le 1er-Mai.

Il y a peu, il fallait débourser une somme de 3000 Fcfa au moins pour pouvoir s’acheter un poulet. Mais au marché Mvog-Ada, marché par excellence de la volaille à Yaoundé, les deux variétés, dont le poulet blanc communément appelé « poulet de chair », et le poulet rouge appelé « pondeuse », marquent désormais leur présence sur les étals. Les prix varient entre 1500 Fcfa et 6000 Fcfa. Ce qui redonne le sourire à de nombreuses ménagères. « Cette situation m’arrange. Vous savez bien que le prix du poulet n’est toujours pas à la portée de tous et voilà que j’arrive au marché ce matin, je constate que le poulet de chair qu’on vend d’habitude au bas prix  à 3000 Fcfa,  coûte aujourd’hui entre 2000 et 2200 Fcfa. Je ne peux que m’en réjouir », déclare Blanche Mbarga, consommatrice.

Au marché Mvog-Mbi, le poulet de chair souvent vendu à 3500 FCFA est actuellement proposé à 2500 FCFA avec possibilité de l’acheter à 2200 FCFA. Certains commerçants qualifient cette opération de « braderie ».  Pour écouler leurs marchandises certains commerçants vont plus loin en proposant trois poulets à 5000 FCFA.

>>Lire aussi-Produit de grande consommation : Alerte sur la pratique des faux poids et mesures 

 Roseline Aboudi, propriétaire d’un restaurant va dans le même sens. « Depuis le mois de janvier, dernier, le poulet ne faisait plus partie de mon menu parce que non seulement, il se faisait de plus en plus rare dans le marché et aussi, les prix avaient grimpé. Mais Dieu merci, le voici de retour ». Mais si cette situation est une manne tombée du ciel côté consommateurs, ce n’est pas la grande joie chez les vendeurs. Ces derniers se plaignent du manque-à-gagner. « Beaucoup ont élevé leurs poulets en espérant faire de gros bénéfices lors des festivités du 1er-Mai et du 20-Mai. Déjà que tout est annulé, nous sommes obligés de liquider la volaille, car elle a une durée de vie. Généralement, nous élevons pour trois mois et mettons sur le marché. Nous sommes contraints de baisser les prix pour rapidement liquider le stock », regrette Elie Kamgang, vendeur.

A la question de savoir d’où vient le poulet, Séverin Aloumou, vendeur, confie que le poulet qui leur est livré provient essentiellement de l’Ouest Cameroun ; plus précisément de Bafoussam. Et que cette abondance ne serait que temporaire parce que très bientôt, les stocks seront épuisés.

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