Jannah Theme License is not validated, Go to the theme options page to validate the license, You need a single license for each domain name.
Business et Entreprises

Vins et spiritueux: le groupe BVS dans le rouge après 6 ans d’activités au Cameroun

Lancé en 2017 par Guillaume Sarra, ancien Directeur général adjoint de la Société anonyme des boissons du Cameroun (Sabc), le fournisseur envisage céder ses actifs, après des mauvais résultats successifs sur ses segments production et distribution. L'on note une pluralité d'entreprises intéressées, alors que plusieurs départs de commerciaux et employés ont déjà été enregistrés.

Un an seulement après le lancement de ses activités en 2017, l’entreprise Boissons, Vins et Spiritueux du Cameroun ( BVS ) annonçait déja la réalisation d’un chiffre d’affaires évalué à 8 milliards de FCFA, dans son segment négoce, et son ambition, d’après Guillaume Sarra, son Président, d’atteindre en 2020, un montant de 20 milliards de FCFA de chiffre d’affaires. Environ 6 ans après cette sortie optimiste, l’entreprise semble progressivement s’installer sur une pente raide.

Lire aussi : En 2021, le Cameroun a dépensé 48,3 milliards pour importer des vins et liqueurs

Les mauvaises nouvelles s’amoncelent pour cette entreprise qui a pourtant annoncé une opération de recapitalisation à hauteur de 3 milliards de FCFA en 2019. Que s’est-il réellement passé? Quelques indicateurs renseignent sur la situation catastrophique de BVS Cameroun. De sources dignes de foi, l’investissement de 12 milliards de FCFA s’effondre, au regard des derniers développements: projets de fermeture et de redéploiement des caves-boutiques BVS, départ des commerciaux et du personnel dont Stéphane Soumahoro, le Directeur général, approvisionnements limités, vidage de stocks etc….

Les mêmes sources indiquent également que le top management de la société a mis sur pied, un programme de vente d’actifs BVS Cameroun (matériel de production, divers biens meubles, aire de stockage, espcaces de vente, matériel roulant etc…). En interne, on confirme la mauvaise santé de l’entreprise qui a enregistré successivement des contre-performances. Divisé en deux segments, distribution et production, BVS Cameroun a enregistré près de 20 milliards de pertes cumulées depuis sa création.

Lire aussi : Vins et spiritueux : difficiles rapports entre le fisc et les importateurs

Si les plus optimistes souhaitent une autre recapitalisation ou un rachat par des opérateurs plus solvables, l’on annonce déjà plusieurs potentiels acheteurs des actifs  BVS Cameroun, au rang desquels la Société anonyme des boissons du Cameroun, dans laquelle Guillaume Sarra a occupé le poste de Directeur général adjoint. 

Si les supputations sur une cession d’actifs de BVS Cameroun se confirment, exit également, l’ambitieux projet nourrit par Guillaume Sarra, qui envisageait, avec l’appui technique de Castel Frères, de produire environ un volume de 10 millions de litres de vin annuellement, destinés au marché local et celui de la sous-région Afrique centrale.

Lire aussi : Nouveaux investissements, ancrage social… : pourquoi SABC devient Boissons du Cameroun

Plusieurs facteurs expliquent cette quasi-banqueroute qui citent une mauvaise gestion, des choix managériaux hasardeux, une mauvaise appréciation des investissements, un lourd endettement, une mauvaise politique de marketing, des charges élevées…, indiquent nos sources. Rappelons qu’en dehors de sa principale unité située au lieu-dit Terminus à Douala-Bassa, BVS Cameroun dispose de quelques caves-boutiques à Douala et Yaoundé. Le groupe a également des représentations au Gabon, au Congo, en RDC et à l’île Maurice. Parmi ses partenaires, figurent Castel frères, Pernod Ricard, Patriarche Beaune France, Barton & Guestier, Listel et Compal.

Afficher plus

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page