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Politiques Publiques

Valeurs mobilières: la Cosumaf sensibilise les acteurs

Nagoum Yamassoum et Jean Claude Mgbwa, respectivement présidents de la Cosumaf et de la Cmf, étaient face aux acteurs du marché financier régional le 2 mai 2019 à Douala.

Seulement 11 obligations étaient cotées par la Douala Stock Exchange (Dsx), la bourse des valeurs mobilières du Cameroun et la Bourse des Valeurs mobilières d’Afrique centrale (Bvmac), son alter ego régional. Ce, en 18 ans d’activités pour la Dsx et 15 ans d’opérations pour la Bvmac. Un bilan décevant compte tenu du riche et diversifié paysage industriel du Cameroun et de l’Afrique central. Les Chefs d’Etat d’Afrique centrale décideront finalement de lancer le processus d’unification des deux places boursières le 30 octobre 2018. Processus parachevé le 1er mars 2019 avec la signature de l’acte d’unification entre la Cosumaf et la Cmf, marquant la fusion des deux régulateurs. Emportant pour conséquence, la création d’une place boursière unique en Afrique centrale, la Dsx, d’un régulateur régional unique, la Cosumaf et d’un dépositaire central, la Beac, la Banque des Etats de l’Afrique centrale. C’est dans ce nouveau cadre que la Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique centrale (Cosumaf) a regroupé les acteurs du marché financier de la sous-région autour d’un « atelier d’information et de promotion du marché financier unifié », présidé par Nagoum Yamassoum, le président de la Cosumaf.

Deux mois après l’acte fusionnel Cmf/Cosumaf, le régulateur unique était face aux Psi, banquiers et chefs d’entreprises avec pour objectif, d’après Jean Claude Mgbwa, le président de la Cmf, « vulgariser et présenter le nouvel organisme régulateur aux acteurs du marché financier régional ». Le premier sous-thème portant sur « le passage d’une régulation nationale à une régulation communautaire » fixera les différents acteurs sur le processus d’harmonisation des places financières en cours. C’est ainsi qu’Abbas Mahamat Tolli, le Gouverneur de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac) exposera sur « la fusion du marché financier de l’Afrique centrale : une nouvelle architecture institutionnelle et principales avancées ». Jean Claude Mgbwa, le président de la Cmf sur « la fin des activités du régulateur national, la Cmf ». Et Simplot Kwenda, expert-comptable, dressera « un diagnostic du marché financier ». Le sous-thème 2 sur « la nouvelle régulation régionale unique » édifiera davantage les participants à ce séminaire  sur « le projet de réforme réglementaire et tarification des opérations », présenté par Didier Loukakou, le directeur des affaires financier de la Cosumaf, « quelle supervision pour les organismes de marché et les acteurs », par Jean Claude Mbilla, le directeur des émetteurs de la Cosumaf, et « quelle prise en charge des émetteurs et la surveillance des opérations » par Leounda Ognana, le directeur des émetteurs de la Cosumaf. Dans le même sous-thème Daniel Keuffi, le directeur de la gestion d’actifs à la Cosumaf, Danielle Bunduku-Latha, le secrétaire général de la Cosumaf et Serges Yanic Nana, le directeur général de Financia Capital exposeront successivement sur les sujets portant respectivement sur « La gestion des actifs: produits d’OPCVM et de gestion des actifs », « Dynamisation et développement du marché financier », et «  Association professionnelle des intermédiaires agréés: cas de l’APPSI ».

Lire aussi : La Cosumaf a un nouveau siège à Libreville

Investisseurs qualifiés

D’abord ouvert aux acteurs du marché financier et intermédiaires agréés, puis à toute la place financière régionale,  le 1er sous-thème a débouché sur quelques révélations sur le nouveau cadre unique du marché financier en gestation. On apprendra par exemple de Serge Yanic Nana que « 2000 milliards de Fcfa, pas encore mis en valeur, doivent être captés sur le marché unifié ». Sur les placements privés, on apprendra d’Alex Leounda Ognana que le montant requis doit être supérieur ou égal à 10 milliards de Fcfa. Le montant de chaque titre, de 50 millions de Fcfa. Le nombre d’investisseurs qualifiés, supérieur ou égal à 10″. Le 2ème sous-thème  à l’intention de toute la place financière sera l’occasion pour Samuel Roger Mbassa, un banquier d’affaires d’exposer sur « le financement de la croissance par le recours au marché financier », etc.

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