Vaccination-Covid19 : Niat Njifenji demande au gouvernement d’intensifier sa communication
Selon le président du Sénat, la résistance de certains Camerounais à la vaccination résulte d’une communication insuffisante.
La Chambre Haute du Parlement a fait sa rentrée ce jour. Le président de cette institution, Marcel Niat Njifenji a axé son discours sur les lenteurs observées dans le processus de vaccination contre le Covid-19 au Cameroun. Pour ce dernier, l’origine des blocages repose partiellement sur la communication du gouvernement. Un processus qu’il juge insuffisant. « Je note cependant que si plusieurs Camerounais ont déjà reçu leurs doses de vaccin, nombreux sont cependant ceux qui restent encore réticents. Je voudrais inviter le gouvernement à intensifier et à multiplier les opérations de communication afin de vaincre ces résistances et susciter plus d’intérêt pour cette campagne de vaccination dont l’intérêt n’est plus à démontrer» a déclaré le président du Sénat.
Marcel Niat Njifenji a en outre proposé au gouvernement les services du Sénat. « Le gouvernement peut compter sur le concours bienveillant des élus que nous sommes, en vue d’une communication de proximité auprès des populations ».
FEC
Un autre point soulevé par le président du Sénat est l’accord conclu avec le Fonds Monétaire international (Fmi). Marcel Niat Njifenji a fait mine d’ignorer l’enquête instruite par le président de la République dans le cadre de la gestion des fonds alloués à la lutte contre le coronavirus. Il a en effet assuré que la gestion économique du pays est au top. « Nous enregistrons aussi avec satisfaction l’accord qui vient d’être conclu avec le Fonds monétaire international au titre de la Facilité élargie de crédit, confirmant ainsi la bonne gestion de notre économie et sa résilience, malgré les dégâts causés par la pandémie actuelle. J’en appelle aux autres pays amis et donateurs afin que fleurissent de telles initiatives qui concourent à la responsabilité collective et à agir ensemble pour à la fois vaincre la pandémie et mettre à contribution le système financier international en vue d’apporter robuste à nos économies».
René Ombala