Usine de pied de Lom-Pangar : les premiers MW disponibles pour alimenter la région de l’Est
Les premiers tests relatifs à la mise en service de la première turbine de l’usine de pieds ont été effectués le 2 mai dernier sous la conduite du DG d’EDC Théodore Nsangou.
Après avoir connu plusieurs reports, les premiers Mégawatts de l’usine de pied de Lom Pangar sont disponibles. « Le pari a été tenu. J’avais dit que les premiers mégawatts de l’usine seraient disponibles en mai », argue le Directeur général d’Electricity development corporation (EDC), Dr Théodore Nsangou, lors d’une visite de travail, effectuée dans la région du soleil levant le 23 mai 2023. Ceci afin de procéder aux derniers réglages relatifs à cet effet. « C’est une visite préliminaire à la mise en service. Nous sommes en train de tester les paramètres pour s’assurer qu’ils sont positifs (…) Maintenant nous sommes en discussion avec Eneo, pour avoir le signal pour envoyer l’énergie de l’usine de pied de Lom Pangar à Bertoua. Eneo a déjà arrêté les groupes électrogènes de Agreco. Donc tout le monde est prêt pour fonctionner à partir de l’usine. Nous pensons que d’ici demain au plus tard les gens de Bertoua vont consommer l’énergie de l’usine de pied », a déclaré le DG d’EDC.
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Ainsi c’est une des quatre turbines que compte l’usine de pied qui a été mise en service, pour une capacité de 8 MW, transportée par une ligne Haute tension de 90 Kilovolts qui part de Lom-Pangar pour le poste de transformation de Bertoua. Une capacité appelée à augmenter dans de bref délai. « D’ici le 15 juin prochain, la deuxième turbine rentrera en service pour une capacité supplémentaire de 8MW. Et d’ici la fin d’année toutes les quatre turbines seront actives », a confié Théodore Nsangou.
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Au demeurant, l’usine de pied de Lom-Pangar , faut-il le rappeler, est destinée à produire un peu plus de 30MW d’énergie pour électrifier environ 150 villages de la région de l’Est. Elle est une partie intégrante du projet d’aménagement hydroélectrique de Lom-Pangar qui vise la construction d’un barrage réservoir destiné à saturer, en période d’étiage, la centrale de production de Song Loulou (335 MW) et à augmenter la production de la centrale d’Edéa (224 MW).
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