Université de Douala : un investissement de 10 milliards pour développer une unité de production alimentaire
L’Autrichien Bit Media est porteur de cet important projet qui vise la création d’un Centre de production et de développement technologique (CPDT), lequel ambitionne également de produire des médicaments à base de plantes tropicales.
L’Université de Douala va bénéficier d’un financement de 10 milliards de FCFA pour la construction d’un Centre de production et de développement technologique (CPDT). Cette unité de production alimentaire est financée par l’entreprise autrichienne Bit Media, dont une délégation a séjourné au Cameroun la semaine dernière et a été reçu le 16 août par le vice-recteur chargé de la recherche, de la coopération et des relations avec le monde des entreprises de l’Université de Douala, Guillaume Ekambi Dibongue. Ce centre en gestation ambitionne également de produire des médicaments à base de plantes tropicales, renseigne le site Stopblablacam. Il est aussi prévu la construction d’une Fab Lab (Fabrication Laboratory), spécialisée dans la production d’outils mécaniques. Cette entité sera hébergée dans l’enceinte de l’Institut universitaire de technologie (IUT), un appendice de l’université de Douala.
Pour la mise en place de toutes ces infrastructures, l’Autrichien Bit Media prévoit de dépenser un peu plus de 10 milliards de F CFA. Mais avant de consentir à faire cette dépense, Bit Media voulait s’assurer qu’un site est d’ores et déjà prévu pour ce projet. Guillaume Ekambi Dibongue a fait savoir qu’un site d’une superficie de 40 hectares est juridiquement sécurisé dans la ville d’Edéa, dans le département de la Sanaga-Maritime (région du Littoral). C’est ce site qui va abriter les infrastructures du CPDT. La délégation autrichienne conduite par Theresa Witz a aussi rencontré Ernest Molua, le directeur des infrastructures du plan et du développement de l’université de Douala. Ils ont principalement discuté de la construction des infrastructures du CPDT, de la fourniture des équipements et du développement des capacités des enseignants camerounais.
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