Transport et logistique : Bollore enregistre une baisse de 10% de son chiffre d’affaires au 1er trimestre 2023
Il est quitté de 4,9 milliards d’euros (soit un peu plus de 3 222 milliards de Fcfa) au premier trimestre 2022 à 4,4 milliards d’euros (2 907,8 milliards de Fcfa) un an plus tard. Il faut dire aussi durant cette période tous les indicateurs de Bolloré affichent une régression, sauf son activité de communication à travers Vivendi dont les activités ont cru de 2%.
Le groupe français Bolloré vient de publier ses résultats financiers pour le compte du premier trimestre 2023. De celui-ci l’on apprend que son chiffre d’affaires a régressé de 10%, quittant de 4,9 milliards d’euros (soit un peu plus de 3 222 milliards de Fcfa) à 4,4 milliards d’euros (2 907,8 milliards de Fcfa). Et pour cause, la baisse du prix du pétrole et de la cession prochaine de son activité de transport et de logistique à l’armateur Marseillais CMA CGM pour une valeur de 5 milliards d’euros. Cette tendance baissière s’est ressentie sur pratiquement tous ses indicateurs de performance.
Dans le détail, la branche transport et logistique (Bollore logistics) a connu un recul de 24% de son chiffre d’affaires passant de 1,7 milliard d’euros (1 138,7 milliards de Fcfa) au premier trimestre 2022 à 1,3 milliard d’euros (888,8 milliards de Fcfa) en 2023. « Cette contraction s’explique par la baisse des volumes de la commission de transport tant dans le trafic aérien que le maritime, et par le recul des taux de fret », fait savoir le groupe.
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Bollore Energy qui s’occupe de son volet énergie avec le stockage et la distribution pétrolière, descend d’un cran pour se situer à 712 millions d’euros (un peu plus de 467 milliards de Fcfa), après les 848 millions d’euros (556,2 milliards de Fcfa) enregistrés à la même période en 2022. Soit une baisse de 16%, consécutive au « recul des volumes vendus ainsi que du repli des prix des produits pétroliers qui avaient fortement progressé au premier trimestre 2022, en raison du début de la guerre en Ukraine ».
La branche d’activité ‘‘Industrie’’ de Bollore a elle aussi été fortement impactée par la baisse des ventes des bus touchés par plusieurs incendies dernièrement. Ce qui a fait chuter ses revenus financiers sur ce pan de 111 millions d’euros (72,811 milliards de Fcfa) en 2022 à 74 millions d’euros (48,540 milliards de Fcfa) un an plus tard.
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Seule sa branche d’activité communication portée par Vivendi a affiché une performance tournée vers la hausse. En effet, le chiffre d’affaires de Vivendi s’évalue à 2,2 milliards d’euros (1 502,1 milliards de Fcfa), en croissance organique de 2% par rapport au premier trimestre 2022 ou il était de 2,2 milliards d’euros (1 453,6 milliards de Fcfa). Une croissance tirée dans « l’ensemble des métiers de Groupe Canal+ (+1% ; notamment Studiocanal porté par le succès de plusieurs films), de la bonne dynamique commerciale de Havas Group (+1%) ainsi que de la confirmation de la forte croissance de l’activité de Gameloft (+14%) portée par le succès du jeu Disney Dreamlight Valley », renseigne le groupe Français.
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Toujours dans ce même document, l’on apprend qu’une opération de rachat de ses actions est envisagée. En effet, le Conseil d’administration du groupe Bolloré a approuvé le lancement du projet d’offre publique d’achat simplifiée (Opas), annoncé le 14 mars dernier. « La famille Bolloré prévoit de renforcer son contrôle sur le groupe qui porte son nom (grâce à une offre publique de rachat d’actions portant sur environ 10% des titres du groupe à un prix de 5,75 euros (ou 6 euros si la vente de Bolloré Logistics à CMA-CGM est finalisée). La valeur de l’action a largement profité depuis le début de l’année des spéculations sur les intentions de Vincent Bolloré et atteignait 6,34 euros par titre lundi avant l’ouverture de la Bourse de Paris.», peut-on lire dans les colonnes du Figaro.
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