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Projets routiers intégrateurs : les partenaires dénoncent les lenteurs dans la passation des marchés

La préoccupation a été soulevée à Yaoundé le 3 février 2022 lors de la tenue du Comité national de pilotage des programmes routiers intégrateurs et des projets de facilitation des transports.

Le système de passation des marchés publics dans le cadre des projets routiers intégrateurs et de facilitation des transports est à améliorer. Telle est la principale recommandation faite par les partenaires financiers et techniques qui accompagnent le Cameroun dans l’exécution de ces projets. C’était au cours de la session du 3 février 2022 du Comité national de pilotage des programmes routiers intégrateurs et des projets de facilitation des transports présidé par le ministre des Travaux publics (Mintp), Emmanuel Nganou Djoumessi, qu’assistait le ministre des Transports, Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe, en sa qualité de vice-président dudit comité. « Le [long] temps mis dans le processus d’attribution des marchés impacte fortement la mise en œuvre des projets », soutiennent les partenaires du Cameroun.

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Cette préoccupation est soulevée alors que des quatre marchés examinés par le Comité (routes Babadjou-Matazem au Nord-ouest, Maroua-Moutourwa à l’Extrême-nord, Lena-Tibati-Ngatt dans le Centre et Grand Zambie-Kribi au Sud), l’exécution de deux, ceux du Centre et du Sud, ont été salués par les bailleurs de fonds. Ces derniers estiment que des économies ont été réalisées dans ces projets.

Fonds routiers de 2ème génération

Pour apaiser les inquiétudes des uns et des autres, le Mintp a mis en lumière « l’élaboration en cours de l’avant-projet de loi portant création d’un Fonds routier de deuxième génération ». Emmanuel Nganou Djoumessi révèle que ce texte sera examiné prochainement par les « instances compétentes ».

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Pour rappel, les programmes routiers intégrateurs et des projets de facilitation des transports visent « la modernisation du réseau routier en vue de soutenir le développement économique et social par l’accroissement des échanges et de la mobilité des personnes sur le territoire national d’une part, et entre le Cameroun et les pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) et ceux de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) d’autre part ». Parmi les routes dont ils s’occupent, l’on compte l’aménagement de Bamenda-Mamfe-Ekok, Ketta-Djoum, Batchenga-Ntui-Yoko-Lena-Tibati et Kumba-Mamfe. Près de 1 000 milliards de FCFA sont consentis par des bailleurs de fonds et l’Etat du Cameroun pour la réalisation de ces programmes.

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