Projet d’assainissement de la ville de Yaoundé : la phase 2 bientôt auditée
Le prestataire retenu devra réaliser l’audit comptable et financier des exercices 2019,2020 et 2021 de la deuxième phase du Projet d’assainissement de la ville de Yaoundé.
Le maire de la ville de Yaoundé, Luc Messi Atangana a lancé un avis à manifestation pour le recrutement de bureaux devant effectuer l’audit comptable et financier des exercices 2019,2020 et 2021 de la deuxième phase du Projet d’assainissement de la ville de Yaoundé (Pady 2). Le financement de ces prestations proviendra des prêts accordés par le Fonds Africain de Développement (FAD) et de l’Agence Française de Développement (AFD), ainsi qu’un don du Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM) pour couvrir le coût total du Pady 2.
Selon le communiqué du Maire de la ville de Yaoundé, les critères d’éligibilité, l’établissement de la liste restreinte et la procédure de sélection seront conformes aux « règles et procédures pour utilisation des consultants » de la Banque Africaine de Développement, édition de mai 2008 révisée en juillet 2012.
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Indiquons que le Projet d’assainissement de la ville de Yaoundé (Pady), est l’une des actions d’adaptation et de résilience aux changements climatiques. Il est cofinancé par le Fonds Africain de Développement (FAD), l’Agence Française de Développement (AFD) et le Fonds pour l’Environnement Mondial. Ses objectifs sont notamment la résolution des problèmes d’inondation dans le centre-ville, l’amélioration du cadre de vie des populations et le renforcement des capacités des parties prenantes du secteur de l’assainissement.
Sa première phase qui s’est tenue d’août 2006 à août 2018 avait permis d’aménager 20% du linéaire du cours d’eau principal de Yaoundé qu’est le Mfoundi et de ses quatre affluents qui traversent la ville ; de baisser les taux de prévalence des maladies hydriques consécutives aux fréquentes inondations que sont le paludisme, la typhoïde et la diarrhée, respectivement de 47%, 47% et 36%, au cours de la période 2007 -2011 ; de baisser la fréquence des inondations dans le centre-ville, quittant de 15 à 3 inondations par an, entre 2006 et 2011 entre autres.
La deuxième phase dont il est question dans l’appel à manifestation, a démarré quant-à-elle le 14 novembre 2018 et cours sur 4 ans, pour un montant de 917,5 millions d’euros soit 601,8 milliards de FCFA. Pour cette deuxième phase, il sera question d’aménager le linéaire restant du Mfoundi, en renforçant ainsi les impacts positifs de la première phase aux plans de la santé et de la réduction de la pauvreté urbaine.
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