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Production énergétique : la mise en service de la mini-centrale de Mbakaou à nouveau atermoyée en 2022

Initialement prévue pour cette fin d’année, l’opérationnalisation de cette installation d'une capacité de 1,4 MW est reportée, et compte désormais parmi les priorités du gouvernement dans le secteur de l’électricité l’année prochaine.

La mise en service de la mini-centrale de Mbakaou dans la région de l’Adamaoua, d’une capacité de 1,4 Mégawatts, n’aura plus lieu cette année comme initialement prévu, mais plutôt en 2022. Il s’agit d’un énième report, pour ce projet qui aurait dû entrer dans sa phase d’opérationnalisation depuis fin juin 2021. L’annonce d’un nouvel échéancier pour sa mise en service a été faite par le premier ministre Chef du gouvernement, Joseph Dion Ngute, lors de la présentation à l’Assemblée nationale le 26 novembre dernier du Programme économique, financier, social et culturel du gouvernement l’exercice 2022. En 2022, « dans le secteur de l’eau et de l’énergie, l’activité gouvernementale sera focalisée sur les perspectives d’actions ci-après […] : mettre en service le mini barrage hydroélectrique de Mbakaou-Carrière et boucler le développement des deux mini-centrales de Bafang et Manjo », avait alors déclaré le chef du gouvernement.

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Il officialisait là le nouvel atermoiement de ce projet, alors qu’au mois de février 2021, le producteur indépendant d’électricité IED Invest Cameroun en charge du développement de cette centrale, avait laissé entendre que projet sera livré à la fin du mois de juin 2021. Mais à terme, il n’en était rien. Le ministre de l’Eau et de l’Energie, Gaston Eloundou Essomba, lors d’une plénière spéciale à l’Assemblée nationale en juin dernier, avait fait le point sur les activités du secteur de l’électricité dont il a la charge. Au sujet de la mini-centrale de Mbakaou, il avait laissé entendre que la mise en service de l’infrastructure était désormais envisagée pour la fin d’année 2021.

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Cette hypothèse s’est avérée finalement très improbable, le maitre d’œuvre ayant IED l’ayant clairement exprimé en octobre dernier sur son site internet. L’entreprise indiquait avoir mené le 15 octobre 2021 « les opérations de pré-réception de la ligne moyenne tension 30 KV, qui relie sur 39,7 km le site de production à la ville de Tibati. A cette période, la société assurait être à la phase d’installation des équipements électromécaniques et la finalisation des travaux de génie civil. Les « tests, avec essais en charge et mise en service » pour le début des opérations commerciales étaient annoncées pour étaient annoncés pour novembre. Il va sans dire que le retard accusé dans la mise en service de cette mini-centrale va prolonger les rationnements de l’électricité sur le Réseau Interconnecté Nord (RIN), alors qu’elle était censée contribuer à juguler les coupures intempestives et contribué à améliorer l’offre énergétique dans les trois régions septentrionales.

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Rappelons que la production de la mini-centrale de Mbakaou sera injectée dans le réseau du concessionnaire du service public en charge de la distribution de l’énergie électrique au Cameroun, l’entreprise Energy of Cameroon (Eneo). L’ouvrage est situé sur le site de Mbakaou-Carrière, sur la rivière Djerem, dans la région de l’Adamaoua. La petite centrale aura à terme une puissance de 1,4MW composée de deux groupes de 700KW, pour un productible annuel de 11,2GWh. Les données du projet révèlent que, une fois en service, la centrale alimentera en énergie environ 300 ménages répartis dans huit localités dont Mbakaou elle-même et Tibati, à travers 40 kilomètres de réseaux électriques en moyenne tension (MT) et basse tension (BT). Investissement d’un montant de 4,5 milliards de FCFA, cette infrastructure extensible à 2,8 MW bénéficie du soutien de l’Union européenne depuis 2011 avec une contribution de 1,64 milliard de FCFA.

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