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Production d’électricité : Memve’ele et Mekin définitivement opérationnels en 2021

La mise sous tension provisoire de ces centrales hydroélectriques date de quelques mois déjà mais aucune n’est encore exploitée à pleine puissance. Ce sera bientôt le cas, au grand soulagement des entreprises et des ménages.

Face aux députés le 25 novembre 2020 lors de la présentation du Programme économique, financier, social et culturel du gouvernement, le Premier ministre Dion Ngute a été formel quant au sort des projets d’aménagement hydroélectriques de Memve’ele et Mekin. L’on retient que les diligences nécessaires sont en cours pour optimiser le fonctionnement de ces barrages. A la suite du Chef du gouvernement, le ministre de l’Eau et de l’Energie (Minee), Gaston Eloundou Essomba, a apporté des détails à la Commission des Finances et du Budget de l’Assemblée nationale sur les perspectives à court terme de chacun de ces projets.

Rappelant que le projet d’aménagement hydroélectrique de Memve’ele concerne la construction d’un aménagement hydroélectrique d’une capacité de 211 mégawatts (MW) sur le fleuve Ntem, le Minee a souligné que les travaux de construction du barrage sont achevés. Par contre, a-t-il poursuivi, pour ce qui est de la ligne de transport associée Nyabizan-Yaoundé, le taux d’exécution des travaux était de 92% au mois d’octobre 2020.

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En outre, indique le ministre, la mise sous tension de l’ouvrage effectuée depuis le 14 avril 2019 et le raccordement provisoire en juillet 2020 de la ligne 225 kV au poste 90 / 30 kV de Mbalmayo, permettent déjà d’injecter 90 MW par jour dans le Réseau Interconnecté Sud. « La mise en service définitive de la ligne de transport est prévue pour le mois de mars 2021, tandis que la mise en service commerciale de la centrale est prévue pour le mois de septembre 2021 », rassure Gaston Eloundou Essomba.

Même s’il est possible que le citoyen Lambda ne perçoive pas encore l’impact de cette fonctionnement actuel « à minima » du barrage de Memve’ele, le gouvernement lui engrange déjà des rétombées. Ainsi, « les recettes générées depuis la mise sous tension d’avril 2019 jusqu’à octobre 2020 s’élèvent à environ 27,557 milliards de Fcfa », précise le Minee ; ajoutant que cette mise en production partielle a permis l’arrêt des centrales thermiques d’Ahala, Oyom Abang, Mbalmayo et Ebolowa. L’Etat commence donc déjà à avoir un retour sur cet investissement de 243 milliards de Fcfa, hormis les voies d’accès au site et la ligne d’évacuation et de transport de l’énergie qui ont coûté 140 milliards de Fcfa.

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130 MW de plus en 2021

Adossé sur le Fleuve Dja dans l’arrondissement de Meyomessala, le barrage hydroélectrique de Mékin va permettre la sécurisation de la partie australe du réseau interconnecté SUD dans le cadre d’un fonctionnement de la centrale en réseau interconnecté d’une part, et en réseau séparé d’autre part permettant d’alimenter prioritairement l’ensemble des huit communes du département du Dja et Lobo.

La mise sous tension de cet ouvrage de 15 MW est effective depuis juin 2019 avec une alimentation des villes de Sangmelima, de Meyomessala ainsi que des localités environnantes. Malheureusement, regrette le ministre de l’Eau et de l’Energie, « une défaillance de la Bobine du Point Neutre (BPN) est survenue au poste de NdjomYekombo, empêchant le fonctionnement optimal de la centrale. » Mais rien n’est définitivement perdu puisque « la Société Hydro Mékin a procédé à son remplacement et les essais techniques sont en cours pour une mise en service commerciale prévue en janvier 2021 », rassure le Minee. Avec la centrale de Memve’ele, se sont donc plus de 130 MW de plus qui seront injectés dans le Réseau interconnecté Sud (RIS) d’ici la fin de l’année.

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