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Politiques Publiques

Plus de 400 milliards pour doper la production du secteur rural entre 2023 et 2025

C’est l’une des annonces qui a été entérinée au sortir des conférences élargies de programmation budgétaire et de performance associées qui se sont tenues le 16 août 2022 à Yaoundé

L’augmentation de la productivité du secteur rural figure parmi les priorités du gouvernement au cours du triennat 2023-2025. Une enveloppe de 422,29 milliards de F est prévue pour la cause, dont 133,36 milliards de F pour l’année 2023. Le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat), Alamine Ousmane Mey a précisé l’usage de cette enveloppe, lors des conférences élargies de programmation budgétaire et de performance associées le 16 août 2022. Il sera surtout question de poursuivre non seulement l’aménagement des périmètres hydroagricoles dans les régions septentrionales, mais également de mettre en concession lesdits périmètres. La vallée de la Bénoué dans la région du Nord est en passe de connaître les premiers travaux dans le cadre de cette activité. En juillet dernier, le Minepat a lancé un appel d’offres international divisé en 2 lots pour ce faire. Le premier lot concerne la rive droite du fleuve Bénoué. Il s’agit de la réhabilitation et l’aménagement de plus de 4000 ha de périmètre hydroagricole sous irrigation, ainsi que la construction d’une digue de 15,7 km. Ceci pour un montant de 750 millions de FCFA. Le deuxième lot quant à lui, sur la rive gauche de ce fleuve, fait référence à l’aménagement de 2?944 ha de périmètre hydro agricole sous irrigation et la construction d’une digue longue de 18,1 km pour un montant de 480 millions de FCFA.

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Le gouvernement compte également, à travers cette enveloppe qui sera allouée au développement du secteur rural, apporter un soutien aux grandes unités de production. Il s’agit notamment de la Cameroon development corporation (cdc), la Pamol plantations Plc (Pamol), la société de développement du coton (Sodécoton), la société d’expansion et de modernisation de la riziculture de Yagoua (Semry). L’urgence peut se montrer plus forte en ce qui concerne cette dernière. En effet, la Semry traverse des difficultés financières depuis quelques temps, qui empêchent cette entreprise publique de mener à bien ses missions. Parmi ces dernières, l’achat du riz paddy dans la région de l’Extrême-Nord. En effet, la Semry accorde des subventions aux riziculteurs de la région. En retour, ceux-ci sont tenus de vendre leurs productions à cette entreprise publique. Sauf que, cette dernière reconnaît ne plus être à mesure d’acheter toute cette production, estimée à plus de 100 000 tonnes par an. Une situation qui pousse les riziculteurs à se tourner vers les commerçants étrangers, venus notamment du Tchad pour écouler leurs productions. Ce qui constitue une menace constante pour l’autosuffisance alimentaire.

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Aussi, l’Etat compte également s’appesantir sur l’opérationnalisation du fonds de soutien à l’import substitution et à la réalisation effective du recensement général de l’agriculture et de l’élevage (RGAE) ; l’amélioration des bassins de production et la modernisation des infrastructures et équipements de production, de transformation et de commercialisation des produits agricoles ; la Construction, réhabilitation et équipement des unités de commercialisation et de transformation des produits d’élevage bovin du projet de développement de la commercialisation du bétail et des infrastructures d’élevage ; l’acquisition des équipements pour l’opérationnalisation des centres de lait, la construction des aires d’abattage dans les communes en ressources transférées aux collectivités territoriales décentralisées.

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