Plateforme numérique : Yango répond présent à un atelier organisé par le Minpostel
L’atelier de trois jours organisé à Yaoundé visait à mener une réflexion et formuler des propositions pour un meilleur encadrement des activités des plateformes numériques au Cameroun beaucoup plus dans le secteur des transports.
[PUBLI-REPORTAGE] Du 26 au 28 avril 2023, la ville de Yaoundé a abrité un atelier de réflexion pour l’encadrement des plateformes numériques opérant au Cameroun. Ledit atelier organisé par le ministre des Postes et télécommunications (Minpostel) a vu la participation entre autres d’autres départements ministériels, des start-up du numérique, les syndicats nationaux des transports mais aussi celle de Yango en sa qualité de partenaire de transport.
L’avènement d’internet a conduit à plusieurs mutations et adaptations de nos habitudes, d’où l’apparition des plateformes numériques. Ainsi « les plateformes numériques désignent de manière générale des applications mobiles, qui occupent une fonction d’intermédiaire dans l’accès aux informations, contenus, services ou biens édités ou fournis par des tiers. Elles peuvent mettre en relation plusieurs parties, en vue de la vente d’un bien, de la fourniture d’un service, de l’échange ou du partage d’un contenu, d’un bien ou d’un service », explique Minpostel, Minette Libom Li Likeng.
Dans le monde en général et au Cameroun en particulier, plusieurs plateformes numériques ont vu le jour. Le secteur du transport urbain et périurbain camerounais n’est pas en marge de cette évolution, d’où l’accent mis sur celui-ci : « ainsi, l’atelier de ce jour, qui regroupe les principaux acteurs compétents et les startups de l’écosystème numérique camerounais, mettra un accent sur un meilleur encadrement du déploiement des plateformes numériques opérant au Cameroun, plus spécifiquement celles utilisées pour le transport des citoyens », argue le Minpostel, lors de l’ouverture des travaux.
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Le domaine des transports en particulier bénéficie ainsi de plusieurs plateformes numériques à son actif notamment Yango, et les autres … qui se déploient au service des populations, d’où la présence de Yango à cet événement. « Nous sommes heureux de participer à ce cadre de réflexion qui vise à exposer les différents enjeux et défis réglementaires auxquels les plateformes digitales sont confrontées. Comme vous le savez Yango a une expertise assez développée, on existe dans plus de 25 pays ce qui nous a permis de développer des connaissances assez approfondies concernant la réglementation des plateformes digitales, mais on travaille aussi avec plusieurs gouvernement africains afin qu’on puisse collaborer avec eux et faire partir de leurs efforts de co-régulation des plateformes qui sont dans leurs pays. Et on aimera bien faire partir de ces actions aussi au Cameroun et c’est le but de ce cadre de réflexion, pour partager notre expertise et travailler en étroite collaboration avec les autorités camerounaises », confie Rachid Moulay El Rhai, responsable des Relations gouvernementales Yango.
Ces trois jours de travaux avaient donc pour objectif principal de réunir les parties prenantes à la problématique des plateformes numériques, pour mener la réflexion et formuler des propositions pour un meilleur encadrement des activités qui peuvent chevaucher sur plusieurs secteurs. De manière spécifique, il était question : d’identifier les enjeux et les défis réglementaires des plateformes numériques opérant depuis l’étranger avec ou sans présence physique au Cameroun; de présenter la plateforme YANGO et son impact sur le développement du transport au Cameroun ; d’identifier les problèmes liés à l’absence de Co-régulation des activités adossées sur les plateformes numériques ; d’identifier les problématiques, les enjeux et les défis sécuritaires liés à l’utilisation des plateformes numériques ; de formuler des recommandations en vue de la mise en place d’un cadre de régulation collaborative des plateformes numériques qui interviennent dans le transport, etc.
Rencontre bénéfique
Auprès des plateformes numériques ces travaux ont été richement bénéfiques. Pour Yango par exemple, « ce cadre de réflexion est très important. Parce qu’il réunit toutes les différentes entités publiques camerounaises et les différents ministères afin qu’ils puissent tous avoir une idée sur comment les plateformes digitales opèrent pas seulement au niveau national mais aussi international pour des plateformes comme Yango et pouvoir être tous au même niveau. Afin que chaque entité publique puisse rapporter sa part à la réglementation qui pourra en fin de compte ramener une réglementation qui pourra être considérée comme une réglementation adaptée à l’environnement de travail des plateformes digitales et ceci ne peut que continuer à promouvoir le Cameroun come pays d’investissement par excellence pour les plateformes digitales internationales », rajoute Rachid Moulay El Rhai.
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Recommandations
Il faut dire que ces trois jours de travaux ont été riches en discussion pour les différents acteurs présents lors de ces travaux. Les différents thèmes abordés témoignent d’ailleurs de cela. Dans l’ensemble il faut retenir à l’issue de ceux-ci que « seule une approche inclusive et collaborative des différentes parties prenantes permet d’adresser efficacement le problème des plateformes numériques. Si la réunion a reconnu que YANGO, et bien d’autres sont des plateformes numériques qui relèvent de la seule compétence du MINPOSTEL, il n’en demeure pas moins que les prestataires ou partenaires offrant des services sur ces plateformes doivent se conformer aux exigences des secteurs d’activités concernés, en fonction du type de service offert », argue NSONGAN ETUNG Joseph, Inspecteur Général chargé des questions Techniques au Minpostel.
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Dans le détail, l’on peut relever entre autres recommandations : mettre en place un cadre de collaboration MINPOSTEL/MINFI/ART, lequel permettra de faciliter l’identification et la taxation des plateformes numériques ; mener une réflexion approfondie, à la diligence des régulateurs (ART et ANTIC), en vue de proposer au gouvernement, à très court terme, des formats d’un cadre de concertation pour une régulation intersectorielle des plateformes numériques ; envisager la mise en place d’une régulation asymétrique, en vue de permettre une meilleure cohabitation entre les plateformes internationales opérant au Cameroun et celles locales ; mettre en place un cadre de concertation collaboratif et inclusif en vue de l’encadrement optimal des plateformes numériques opérant au Cameroun, etc.
Pour les acteurs des plateformes numériques présentes au Cameroun, il leur a été demandé de former des acteurs (conducteurs) à l’exploitation des outils numériques et les éduquer pour ce qui est du fonctionnement du transport VIP.
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