Pétrole: la SNH recherche un partenaire pour relancer l’exploitation du champ de Mvia devenu non rentable.
D’après l’entreprise, les recettes issues de son exploitation ne permettent pas de compenser les fonds investis et les charges courantes.
Selon une note interne, la Société nationale des hydrocarbures (SNH) indique qu’elle est à la recherche d’un partenaire pour relancer l’exploitation du champ pétrolier de Mvia, situé non loin d’Edea (Douala-Kribi-Campo : Ndlr). « La SNH pour sa part, garde un espoir mesuré, comme lorsqu’elle décide de reprendre le flambeau après le retrait de Perenco en 2008. Elle se réoriente aujourd’hui, vers la recherche d’un partenaire technique. Une note de service signée le 12 mai [2022] par l’ADG annonce la couleur. Elle crée un comité chargé, précisément, de la recherche d’un partenaire technique pour l’exploitation du champ Mvia. Le 6 juillet [2022], le directeur de la Stratégie et du Développement de la SNH, Maurice Matanga, est chargé de le présider. Pour une nouvelle vie du champ Mvia », renseigne l’entreprise publique.
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Elle précise que c’est par Mvia, mis en production le 24 novembre 2013, que la SNH acquiert le statut d’opérateur pétrolier à part entière. Il est à cet égard, un champ d’expérimentation utile. Mais, révèle la SNH, « les recettes issues de son exploitation ne permettent pas de compenser les fonds investis et les charges courantes ».
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En attendant de trouver un partenaire, apprend-on, à Mvia, l’état des lieux et l’inventaire du matériel mobilier et immobilier du site sont dressés. Le mobilier est mis sous conteneur. Le matériel informatique et médical rassemblé pour retourner au siège de l’entreprise. Parallèlement, le prestataire Doual’Air [spécialisé dans la restauration aérienne] a démobilisé ses équipements et ses agents. Une page s’est ainsi tournée au cœur du canton Yassoukou, non loin d’Edéa où se trouve le champ Mvia.
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La SNH avait annoncé fin 2022 qu’elle attendait les candidatures d’éventuels partenaires au plus tard le 3 novembre 2022. Depuis lors, l’on a plus eu des nouvelles de cette phase de recherche de partenaires.
Il y a deux ans, la société britannique Benchmark Geophysical Consulting Limited a mené une étude de faisabilité sur la partie terrestre du bassin Douala-Kribi-Campo en production depuis 1997. Cette étude a détecté des gisements de pétrole et de gaz qui doivent être confirmés par des forages. En 2018, à l’occasion de la promotion de huit blocs pétroliers, la SNH a présenté ce bassin comme « très prometteur ».
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