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Perspectives économiques : la Banque mondiale table sur un taux de croissance de 4,4% en 2024 au Cameroun

L’information est relevée dans le rapport Africa’s Pulse de la Banque mondiale, pour le mois d’avril 2022.

Les perspectives économiques sur le continent africain sont tournées vers la baisse pour l’année 2022. En effet, selon le rapport Africa’s Pulse de la Banque mondiale (rapport semestrielle qui donne des perspectives macroéconomiques à court terme sur le continent ndlr), l’on table sur une croissance de 3,6% en baisse par rapport au 4% enregistré pour le compte de l’année 2021. Un ralentissement justifié par le contexte sanitaire mondial toujours marqué par la pandémie à coronavirus, l’inflation globale, les changements climatiques, et depuis peu la survenue du conflit russo-ukrainien. Mais dans une perspective à moyen terme, l’on table sur des projections de 4,2% respectivement en 2023 et 2024.

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Pour le cas précis de l’Afrique de l’Ouest et Centrale, le rapport de la Banque mondiale indique que « on s’attend à une croissance de 4,2 % en 2022, et de 4,6 % pour 2023. Si l’on excepte le Nigéria, la sous-région devrait croître de 4,8% en 2022, et de 5,6% en 2023. L’évolution de la croissance pour le Cameroun, dont l’économie est relativement diversifiée, affiche de solides performances dans la durée, pour atteindre 4,4% en 2024. Au Ghana, l’économie devrait connaître une croissance accélérée en 2022, pour atteindre 5,5% avant de ralentir progressivement à 5 % en 2024, toujours en retrait par rapport aux 7% de croissance d’avant la pandémie ».

De façon particulière pour le Cameroun ces perspectives s’alignent en bonne voie avec celles prévues par le gouvernement dans son document de programmation économique et budgétaire à moyen terme 2022-2024. « Les perspectives tablent sur une croissance de 4,4% en 2022 et 4,8% en moyenne sur la période 2022-2024, grâce à une potentielle maîtrise de la pandémie et l’ouverture des économies combinée aux retombées de la mise en œuvre des plans de relance dans les différents pays partenaire », peut-on lire.

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Conflit russo-ukrainien

Cette bonne performance pourrait découler en partie du conflit entre la Russie et Ukraine dont les pays riches en ressources naturelles pourraient tirer profit. «… La guerre en Ukraine améliorerait encore les résultats économiques des pays riches en ressources (en particulier leur secteur extractif) et ralentirait l’activité économique des pays non riches en ressources, dont la facture des importations s’envolerait », peut-on lire dans le rapport. Le Cameroun qui se positionne donc dans la catégorie des pays dont le sous-sol est riche en minerais pourrait voir cette situation se tourner à son avantage. Toutefois l’on reste prudent au vu des autres conséquences que pourrait entrainer cette situation, tant à l’échelle mondiale, que nationale.

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Par ailleurs, il convient de relever que ladite crise est « susceptible d’avoir un impact sur les économies de l’Afrique subsaharienne à travers une série de mécanismes directs et indirects, notamment les liens commerciaux directs, les prix des matières premières, l’augmentation de l’inflation des denrées alimentaires, du carburant et de l’inflation générale, le resserrement des conditions financières mondiales et la réduction des flux de financement étrangers dans la région », peut-on lire dans le rapport.

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Au vu de cette situation, bien que la Banque mondiale soit assez optimiste en termes de croissance, cela n’est pas le cas de la Banque centrale des 6 Etats de la Cemac. En effet, lors de la première session du Comité de politique monétaire de la Beac, les prévisions de la sous-région ont été revues à la baisse pour 2022. « Les prévisions récentes des services de la Beac tablent sur taux de croissance du PIB réel de 3,1%, contre 1,4% en 2021, porté principalement par un rebond de la croissance pétrolière ; une remontée des pressions inflationnistes à 3,6% en 2022, contre 1,6% un an plutôt ; et un redressement des soldes extérieur et budgétaire base engagements, dons compris, qui deviendrait excédentaires respectivement à 1,1% du PIB et 0,6 du PIB en 2022, après -0,5% du PIB et -1,5% du PIB en 2021 ».

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