Performance : le niveau d’investissement en hausse au premier trimestre 2019
Comparativement au 1er trimestre 2018, le niveau d’investissement a augmenté au Cameroun de 26,3%, grâce au secteur privé, selon l’Institut national de la statistique.
L’Institut national de la statistique (INS) informe que comparativement au premier trimestre de 2018, le niveau des investissements est en hausse au Cameroun de 26,3%, avec une consolidation de la formation brute du capital fixe (1084,8 milliards de FCFA) qui contribue pour 1,2 point à la croissance du PIB.
L’évolution du niveau global des investissements, apprend-on, s’explique par la demande des machines et appareils électriques, des matériels de transport ainsi que des investissements dans les bâtiments et travaux publics (BTP).
La composante privée contribue fortement de 2,2 points à la croissance du PIB, la dynamique du niveau global est a contrario freinée par la contraction des investissements publics de 21,6%, contribuant négativement de 1,0 point à la croissance du PIB. Au cours de la période sous revue, l’investissement privé est estimé à 930,5 milliards FCFA et l’investissement public à 133,7 milliards FCFA.
Par ailleurs, la baisse de la demande des produits issus de l’industrie de fabrication des meubles de 37,6% a contribué aussi à ralentir l’évolution du niveau des investissements. En outre, le premier trimestre de 2019 affiche une amélioration de l’activité économique, traduite par une croissance de 4,2 du PIB par rapport au trimestre correspondant en 2018. l’Institut précise que du côté de l’offre, cette performance résulte du dynamisme des activités dans les trois secteurs : le secteur tertiaire se place en tête avec une contribution de 1,8 point à la croissance, suivi du secteur secondaire avec de 1,5 point, et du primaire avec 0,4 point.
Du côté de la demande, la consolidation de la croissance du PIB est essentiellement soutenue par la consommation finale et la composante privée de l’investissement avec des contributions respectives de 2,3 points et 2,2 points à la croissance. Par ailleurs, la contraction du volume des exportations couplée à l’augmentation du volume des importations a détérioré davantage le solde de la balance commerciale qui demeure déficitaire.