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Politiques Publiques

Pénétrante Est de Douala : ces contraintes qui freinent les travaux de réhabilitation de la phase II

L’absence de solution à ce problème impacte négativement sur ce projet dont les travaux ont pourtant repris en février dernier après quasiment trois années d’arrêt.

En février 2023, les travaux de réhabilitation de la première tranche de la phase 2 de la pénétrante Est de Douala ont été relancés après quasiment trois ans d’arrêt. 04 mois après la reprise du chantier, le ministère des Travaux publics(Mintp) note un taux de réalisation de 17% comparé à 13 ,7% à fin mai dernier soit une progression de 3,3% en un mois.  Malgré ce léger progrès, il demeure tout de même deux principales contraintes à lever pour accélérer le rythme des travaux. Il s’agit  prioritairement, selon le Mintp, du mécanisme de prise en charge de la Taxe sur la valeur ajoutée(TVA) et des frais de douane par l’Etat du Cameroun qui, au regard de la loi de finances depuis 2019, reste à définir.

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Eneffet, « les droits et taxes liés aux marchés à financement extérieur ou conjoint sont à la charge de l’adjudicataire et les conventions de financement, y compris pour les marchés publics à financement extérieur ou conjoint, doivent impérativement être conclues toutes taxes comprises », dispose ladite loi avant d’ajouter que ce nouveau régime « s’applique aux conventions de financement conclues dès le 1er janvier 2019 ».

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L’on se souvient que c’est au mois de mars dernier que le Mintp Emmanuel Nganou Djoumessi a saisi le Sgpr Ferdinand Ngoh Ngoh afin d’ « obtenir une dérogation pour la prise en charge de la TVA, des frais de douane et des frais d’enregistrement du projet de réhabilitation de la pénétrante Est deDouala ». Mais trois mois après, la correspondance du premier n’a visiblement pas eu de suite de la part du second. « La question est encore en traitement et des solutions n’ont pas jusqu’ici été trouvées », nous souffle une source au sein du ministère des Travaux publics.

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Un blocus qui pourrait donc dans les jours à venir, compromettre la progression du chantier surtout lorsqu’on se rappelle l’alerte lancée en 2022 par Frédéric Zelmat, le directeur de projet de Magil. « Il faut à tout prix qu’on finalise la documentation TVA et droits de douane. Ça va commencer à devenir problématique, parce que nous allons devoir démarrer les importations de matériaux, et nous n’avons toujours pas la documentation pour pouvoir le faire », déclarait-il.

Outre ces contraintes fiscales, la phase 2 de la pénétrante Est de Douala, l’architecte de l’Etat déplore également le retard accusé dans le démarrage des travaux de construction des ouvrages notamment le passage inférieur de Yassa et le passage supérieur de Japoma. Pourtant, Magil a été notifié un mois plutôt, d’un « ordre de service de mise en demeure […] pour la transmission des études APD [avant-projet détaillé] y relatives pour validation et suite de la procédure ». Un mois après, le constructeur n’a pas rectifié le tir.

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Pour mémoire, le projet de réhabilitation de la première tranche de la phase 2 de la pénétrante Est de Douala avait été confié au canadien Magil en octobre 2019. C’était à l’issue de la résiliation du contrat d’avec le chinois de GPT Weihei International Economic & technical cooperative Co Ltd et China Railway 14 th bureau group Co.Ltd (Wietc/Crcc14) (qui a laissé le chantier à environ 10%, Ndlr) pour lenteur et qualité des travaux réalisés. Ce lot se subdivise en deux tranches. La première en cours est financée par la Standard Chartered Bank de Londres et la SCB Cameroun  à hauteur de 87, 291 milliards de FCFA HT hors TVA et porte notamment sur la  construction d’un boulevard urbain sur un linéaire de 8,9 km.

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La deuxième tranche de cette phase 2 quant à elle concerne la construction d’un second pont sur le fleuve Dibamba pour un coût de 58, 845 milliards de FCFA Htva pour un total de 146 milliards de FCFA pour les deux sections.

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