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One Forest Summit : un fonds de 65,5 milliards de Fcfa pour la préservation du Bassin du Congo voit le jour

Financé en grande partie par la France avec 50 millions d’euros, ledit fonds sera destiné à la lutte contre le changement climatique. Ceci à travers un mécanisme de rémunération des pays exemplaires dans la conservation des forêts et la sauvegarde de leurs stocks vitaux de carbone et de biodiversité.

Du 1er au 2 mars 2023, la capitale gabonaise Libreville a accueilli le ‘‘One Forest Summit’’ coorganisé par le Gabon et la France. L’évènement international climatique qui a connu la présence des acteurs de la filière, le secteur privé et des décideurs politiques avaient pour but de tabler sur des questions relatives à la préservation et la protection des forêts et de la biodiversité durable, les trois grands bassins forestiers mondiaux étant mis en avant.

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De ces travaux dirigés par Ali Bongo Ondimba et son homologue Emmanuel Macron l’on retient l’adoption du ‘‘Plan de Libreville’’ un document dédié à la conservation des forêts, la protection du climat et de la biodiversité, qui s’inspire des résolutions de la COP27 tenue à Charm-El-Cheick en Egypte en 2022. La mesure principale de ce plan étant la création d’un fonds d’une enveloppe de 100 millions d’euros (soit 65,595 milliards de Fcfa), pour la préservation du Bassin du Congo. « Nous allons mettre 100 millions d’euros additionnels pour les pays qui souhaitent accélérer leur stratégie de protection des réserves vitales de carbone et de biodiversité dans le cadre des partenariats », a déclaré le président français Emmanuel Macron. Cette enveloppe est repartie entre la Fondation Walton (20 millions d’euros), Conservation international (30 millions d’euros) et la République  française (50 millions d’euros). Ledit fonds sera destiné au financement d’un mécanisme de rémunération des pays exemplaires dans la conservation des forêts et la sauvegarde de leurs stocks vitaux de carbone et de biodiversité. Ceci via des « certificats de biodiversité », qui pourront être échangés avec des États souverains ou avec le secteur privé « au titre de contribution à la protection de la nature », a précisé le président Français.

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Comme autres résolutions prise durant les travaux de Libreville, on a l’arrêt de la déforestation ; le lancement du projet ‘’One Forest Vision’’ par les chercheurs, avec l’optique mieux connaître la valeur des trois grands bassins forestiers du monde que sont la forêt amazonienne, le bassin du Congo et les forêts tropicales d’Asie du Sud-Est, en les cartographiant dans les années futures.

Le secteur privé de son côté, réuni au sein du ‘‘One Forest Business Forum’’ a décidé de lancer une initiative qui vise à créer dix millions d’emplois dans les activités liées à la gestion durable des forêts d’ici 2030.

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Participation camerounaise

Membre de la Commission du Bassin du Congo, le Cameroun était représenté à ces travaux par le Premier ministre chef du gouvernement, Joseph Dion Ngute. L’objectif du pays à ce sommet  était de « mieux comprendre et cerner les contours de ce marché dédié au Carbonne. Alors comment évaluer le stock de carbone séquestré, comment le certifié, ou le vendre et à combien ? Le véritable challenges des Etats qui produisent le carbone est de déterminer un prix commun, notamment les pays du Bassin du Congo, à quel prix doivent-ils vendre leur carbone à ceux au potentiel acheteur », a déclaré Samuel Tela, Directeur de la Trésorerie, à la Direction générale du Trésor et de la Coopération financière et monétaire au ministère des Finances.

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