Obligations du Trésor assimilable : le Cameroun mobilise 57 milliards sur le marché de la Beac
Sur les 60 milliards de Fcfa recherchés par le Cameroun, lors de son émission d’Obligations du trésor assimilables (OTA), le 7 mars 2022, le pays a capté la somme de 57,3 milliards de Fcfa, sur les 58,3 milliards mis à sa disposition.
Le 7 mars dernier, le Cameroun procédait à une opération d’émission d’Obligations du trésor assimilables (OTA), d’une enveloppe de 60 milliards de Fcfa. Au sortir de celle-ci, l’on apprend de la direction générale du Trésor, de la coopération financière et monétaire (Dgtcfm), du ministère des Finances que sur l’enveloppe sollicitée, le pays a levé 57,3 milliards de Fcfa, soit 95,5% du montant sollicité. En effet c’est la somme de 58,3 milliards de Fcfa qui a été mise à la disposition de l’Etat par le réseau des 21 Spécialistes en valeur du trésor que compte le Cameroun. Ceci au taux de 5,5%. Il est donc prévu que cette émission d’une maturité de 5 ans, arrive à échéance en mars 2027.
Lire aussi : En deux mois, la Beac a ponctionné 165 milliards d’excédents de liquidités dans les banques de la Cemac
Pour cette première émission inaugurale de son programme d’émission des OTA du premier semestre 2022, ou le Cameroun entend lever jusqu’à 150 milliards de Fcfa, le gouvernement se dit satisfait du montant levé. Selon la feuille de route dudit programme rendue public par le ministère des Finances, le montant recherché oscillait dans l’intervalle de 40 à 60 milliards de Fcfa.
De plus, dans le cadre de ce programme d’émission, il est prévu trois autres émissions, dans les mois futurs. Il s’agira de lever des fonds compris entre 15 et 30 milliards de Fcfa, pour des maturités de 2,5 et 6 ans. Le taux d’intérêt variant de 3,5%, à 5,5% et 6%%.
Lire aussi : Cemac : la Beac prévoit une amélioration des activités de restauration et hôtellerie au 1er trimestre
Rappelons que l’accent mis sur les titres longs durant la période sous-revue cadre ainsi avec les orientations fixées par le Minfi, Louis Paul Motaze. « Nous allons progressivement rallonger les maturités afin d’être sur tous les segments de la courbe des taux avec des obligations de 2 ans, 3 ans, 5 ans, 7 ans et 10 ans. Ces émissions seront étalées sur le long de l’année avec une forte concentration au premier semestre », avait confié Louis Paul Motaze.