Microfinance: Vision Finance entre en activité avec un capital de 1 milliard Fcfa
Cet établissement de microfinance qui a ouvert ses portes il y a quelques jours à Yaoundé et Douala entend se positionner comme un acteur majeur du financement des Très petites entreprises et Petites et moyennes entreprises.
Depuis quelques jours, Vision Finance S.A, Etablissement de microfinance (Emf) dont le promoteur est Jean-Pierre Amougou Belinga, par ailleurs PDG du groupe de presse l’Anecdote, a officiellement ouvert ses portes à Yaoundé et à Douala. Doté d’un capital initial de 1 milliard Fcfa, l’établissement entend se positionner, selon son promoteur, comme un acteur majeur du financement des très petites (Tpe) et des Petites et moyennes entreprises (Pme), dans l’optique de contribuer à l’émergence du Cameroun. Le plan de développement à moyen et long termes de Vision Finance S.S n’a pas encore véritablement été révélé, mais, on se souvient néanmoins qu’en décembre 2018, Jean-Pierre Amougou Belinga a paraphé avec le français Sopra Banking Software, un contrat pour le parachèvement de sa mise en place, grâce à un système d’information standardisé basé sur la stratégie globale d’accélération de l’inclusion financière en Afrique.
Pour Sopra Banking Software, les institutions de microfinance jouent un rôle crucial dans l’inclusion financière, car, elles fournissent des services financiers à des personnes qui n’ont pas ou peu d’accès au secteur financier classique. « Elles doivent proposer une large palette de produits et services, à grande échelle et à des tarifs abordables, tout en recherchant une plus grande efficacité opérationnelle. Leur challenge est double : absorber des coûts élevés de gestion des opérations tout en assurant qualité des services et conformité réglementaire ». Pour y parvenir, poursuit la structure, « les institutions de microfinance doivent disposer de solutions appropriées et des dernières technologies ».
Selon le gouvernement, le secteur de la microfinance contribue pour 11% dans le Produit intérieur brut (Pib) du Cameroun. Mais, les établissements sont permanemment sous la menace de la faillite, du fait non seulement de la faiblesse du portefeuille de crédits, mais aussi de l’insuffisance des fonds propres, qui ne donnent pas suffisamment d’assurance de solvabilité.