Affaire Avinash/Ecomatin : EcoMatin au Conseil National de la Communication
Une équipe de collaborateurs de votre journal ayant à sa tête son Directeur de publication Emile Fidieck a rencontré ce 10 aout, des responsables du Conseil National de la Communication (CNC). EcoMatin déferrait ainsi à une convocation du conseil, faisant suite à une plainte déposée par l’entrepreneur indien Avinash Hingorani au sujet d’un article traitant de ses activités controversées au Cameroun. Compte rendu.
Une heure et trente minutes. C’est le temps qu’auront duré les échanges entre des responsables du Conseil national de la Communication (CNC) emmené par leur secrétaire général le professeur Tobie Hond, et ceux d’EcoMatin le 10 aout dernier. Au menu de cette cordiale discussion entre deux équipes de professionnels des médias : une plainte contre le journal EcoMatin soumise au CNC par l’entrepreneur indien Avinash Hingorani.
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Le propriétaire des entreprises « rêve voyage » et « Sammy création » dont nous révélions en exclusivité dans notre numéro 445 du 7 juillet 2021 le caractère obscur et les pratiques controversées entourant ses activités au Cameroun, accuse EcoMatin d’« accusations non fondées ». Par le biais de son conseil, Avinash Hingorani estime en effet que les divers forfaits qui lui avaient été attribuées par les informations recoupées et diffusées par la rédaction d’EcoMatin à l’instar de ses actes de tortures psychologiques et physiques à l’endroit de ses employés, ainsi que ses manœuvres d’intimidations ne reposaient sur « aucune preuve ». Selon lui, cette enquête n’avait pour but que de « porter atteinte à l’honneur et à la personnalité de ce chef d’entreprise ».
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Mais face aux fins professionnels du régulateur, EcoMatin a été en mesure de présenter l’ensemble des preuves et éléments ayant soutenu son travail, lesquels étaient contenus dans un volumineux document de près de 200 pages. Des courriers, pièces d’identités, capture d’écran whatsapp, contrat de travail … toutes attestant les allégations diffusées par EcoMatin, ont été présentées au régulateur. Le directeur de publication Emile Fidieck, a également démontré la démarche journalistique qui a été effectué à cet effet, dans le strict respect de la déontologie professionnelle. Il s’agissait notamment des multiples demandes – restées lettres-mortes – qui avaient été adressées à l’Intéressé afin de recueillir sa version des faits.
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A la fin des échanges, le conseil a reconnu que l’article d’EcoMatin, contrairement à la plainte de M Avinash Hingorani, avait bel et bien un fondement. Il a cependant recommandé à la rédaction de faire d’avantage usage de formules de réserves lorsque certaines sources se murent dans le silence comme ce fut le cas avec Avinash Hingorani. Après avoir rassuré les membres du CNC que ce conseil n’était pas tombé dans des oreilles de sourds, l’équipe d’EcoMatin a tenu a rappelé qu’avant de soumettre une plainte au CNC, M Avinash Hingorani s’est laissé aller à de basses manœuvres telles que l’achat d’espace dans des sites étrangers pour saborder la réputation d’EcoMatin, les intimidations et autres bassesses visant à faire taire le journal. Le CNC a recommandé que ces éléments soient gardés et présentés devant les juridictions compétentes pour juger des affaires de cyber criminalité.
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EcoMatin et le CNC se sont séparés dans la même ambiance de cordialité qui avait caractérisée les échanges, non sans que les deux chefs de délégation n’immortalise le moment autour d’une photo. L’affaire Avinash elle, devrait se poursuivre au tribunal où une citation a été servie à cet opérateur, et dans votre journal où le 2e acte de cette série est activement préparé.