Marché monétaire : le Cameroun émet des titres à 10 ans de maturité pour lever 35 milliards
L’opération se déroulera ce mercredi auprès de 21 banques et établissements financiers de la Cemac agrées comme Spécialistes en valeurs du trésor(Svt) par le Minfi.
Après deux premières opérations réussies au cours du mois d’octobre, le Trésor public camerounais retourne sur le marché des titres publics de la Beac, ce mercredi. Le pays procédera alors à l’émission, par voie d’adjudication, des obligations du Trésor assimilables(OTA) à 10 ans de maturité. A travers cette émission, le trésor public camerounais espère mobiliser auprès des investisseurs le montant de 35 milliards de F CFA.
Lire aussi : Marché des titres publics : le Cameroun, premier choix des investisseurs
Cette opération est la deuxième du genre depuis le lancement, en 2011 de ce marché dans la sous-région. Au mois de mai dernier, le pays avait réussi une opération similaire, lui permettant de mobiliser une enveloppe de 25 milliards de F CFA. D’après le communiqué d’annonces dont EcoMatin a pu obtenir une copie, les souscriptions devront s’opérer auprès de 21 banques et établissements financiers de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale(Cemac) agrées comme Spécialistes en valeurs du trésor(Svt) par le ministère camerounais des finances.
Lire aussi : Marché des titres publics : les Etats de la Cemac se ruent vers les emprunts à long terme
Cette opération, qui est la 3e du mois d’octobre, devrait(en cas de succès) porter à 90 milliards le montant total déjà mobilisé par le Cameroun pour le compte du 4e trimestre 2020 sur le marché des capitaux. Au mois de Novembre, trois autres émissions sont prévues dont deux OTA de 7 et 10 ans de maturité et de 25 milliards chacune et une émission de 26 semaines d’un montant de 20 milliards de 20 milliards de F CFA. Au mois de décembre, le pays bouclera sa campagne par une émission en BTA de 20 milliards de FCFA. L’objectif au terme de cette campagne est de mobiliser une enveloppe globale de 180 milliards de FCFA, pour le financement des projets d’infrastructures dans le pays.