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Marché financier : la Bdeac toujours à la recherche de la notation « Investment Grade »

Face à la faiblesse du marché financier de la Cemac sur lequel il jouit d’une bonne qualité de signature, l’institution vise Francfort, New York, etc., pour mobiliser 2000 milliards Fcfa sur la période 2023-2027.

La Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC) est, depuis trois ans, entrée dans un cycle de levée des fonds sur le marché financier sous-régional qui lui a permis, en février dernier, de mobiliser 110,8 milliards Fcfa au taux de 6%, dans le cadre de son emprunt obligataire 2022-2029 sur un montant initial de 78 milliards Fcfa. Malgré la forte concurrence des Etats qui lèvent des fonds sur le même marché à des taux d’intérêt plus élevés en proposant une rémunération plus attractive pour les investisseurs, en 2021, la Banque avait déjà levé 114,9 milliards Fcfa, toujours au tôt de 6%, contre 106,8 en 2020.

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Toute chose qui montre que l’institution jouit d’une bonne qualité de signature et d’une grande crédibilité auprès des investisseurs de la sous-région. Mais, elle ne saurait se contenter de cette position au regard de la faiblesse de la faiblesse du marché financier sous-régional et surtout des besoins en financements de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), qui tournent autour de 2000 milliards Fcfa selon le plan stratégique 2023-2027 de l’institution. Son président, le Camerounais Dieudonné Evou Mekou – en poste depuis un an-, qui prenait part le 23 mai dernier au Forum économique Afrique centrale, à Yaoundé, est revenu sur les ambitions à court et moyen termes de la Banque. Entre autres projets structurants, sa notation à la catégorie « Investment Grade », qui correspond aux notations des agences de rating situées entre AAA et BBB dans l’échelle de Standards & Poor’s, c’est-à-dire, à un faible niveau de risque de défaut.

L’objectif premier est de rendre possible l’accès de la BDEAC au marché financier international en vue de mobiliser des ressources selon des modalités élargies. Cette notation permettra également à la Banque de renforcer son attractivité et sa crédibilité aux yeux des investisseurs internationaux et des bailleurs de fonds, voire d’attirer de nouveaux actionnaires internationaux dans son capital.

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L’ obtention de cette première notation internationale viendra aussi récompenser la transformation en profondeur de la BDEAC, en confirmant son alignement sur les meilleurs standards internationaux et en renforçant la confiance de ses partenaires potentiels afin de lever davantage de fonds. La Banque a engagé le processus nécessaire en vue de l’obtention de la notation internationale de l’une des agences susmentionnées, notamment en mandatant une assistance technique. Le travail déjà réalisé a permis de définir les prérequis nécessaires pour aller vers cet objectif. Lors du prochain quinquennat, la Banque poursuivra les travaux engagés et mettra en œuvre certaines réformes nécessaires, au rangs desquelles la suppression du seuil d’alerte d’augmentation du capital limitant l’encours de dettes à 70% de son capital.

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Également attendu, le renforcement de la qualité du portefeuille de prêts, l’évaluation des prêts non performants, l’adoption d’une politique de liquidité formelle de type banque multilatérale. En outre, il faudra diversifier les sources de financement de la Banque, et renforcer la politique de gestion des risques à travers, notamment, l’amélioration des notations internes de crédit pour une gestion efficace du risque de crédit. Il faudra en plus adopter des politiques robustes de gestion des risques de marché (risques de taux et de change) avec des outils adaptés, adapter les procédures actuelles afin de faciliter davantage la gestion opérationnelle des différentes activités de la Banque.

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