Marché boursier : La Beac donne son quitus à Afriland Bourse & Investissement
Après l’octroi de son agrément, la filiale boursière de la Banque camerounaise Afriland First Bank vient d’être adoubée par le dépositaire central de la Cemac.
C’est le 02 juillet dernier que Afriland Bourse & Investissement recevait son agrément de la Commission de surveillance du marché financier (Cosumaf), le régulateur du marché financier commun aux Etats membres de la Cemac (Cameroun, Gabon, Congo RCA, Guinée Equatoriale et Tchad). Depuis le 1er octobre, la filiale de la banque camerounaise Afriland First Bank a été admise aux opérations du dépositaire central unique (DCU) de la Cemac sous le Code 325, en qualité de société de Bourse.
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C’est en tout cas la substance d’un communiqué que vient de rendre public Abbas Mahamat Tolli, le gouverneur de la Beac. L’activité de cette société de bourse consistera précisément en la gestion d’actifs financiers. Sur le marché financier régional, les sociétés de bourse exercent pour l’essentiel un rôle d’intermédiation. De manière concrète, les activités de ces dernières sont des activités de négociation, de placement, de transmission et de réception des ordres, de tenue de compte, de gestion de portefeuille sous-mandat, de conseil en gestion de patrimoine et de démarche financier. L’agrément d’Afriland Bourse & Investissement vient ainsi porter à 7 le nombre de sociétés de bourses implantées au Cameroun sur les 11 que compte le marché financier sous régional.
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En créant cette entité, le leader du secteur bancaire au Cameroun s’est ainsi conformé aux exigences réglementaires qui sous-tendent la fusion entre la Douala Stock Exchange (DSX) et la Bourse des valeurs mobilières d’Afrique Centrale (Bvmac). Selon le règlement relatif à l’unification du marché communautaire et dont l’acte additionnel avait été signé le 19 février 2018, les Etats membres de la Cemac avaient jusqu’au 19 février 2020 pour « adopter des cadres législatifs rendant obligatoire la cotation ou l’ouverture en bourse du capital d’entreprises ayant pour profession habituelle la gestion ou la conservation de l’épargne publique (Banques, compagnies d’assurances, etc.) ». Alors que ce délais est forclos depuis 7 mois, plusieurs banques rechignent toujours à se conformer à cette exigence qui pour certaines ne rapporte pas assez.
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