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Libéralisation de l’économie : l’Uemoa fait mieux que la Cemac

La Heritage Foundation vient de publier son rapport 2020 sur l’Indice de liberté économique dans le monde. Il se dégage une constance, les pays de la Cemac occupent pour la plupart du tableau, à l’opposé des autres communautés comme l’Uemoa qui sont relativement plus ouvert à l’investissement.

Premier pays à mieux libéraliser son économie en 2020 en zone CEMAC, le Gabon est logé au 17e rang en Afrique du classement réalisé par la Hetitage Foundation. Avec un score de 56,7, le pays est classé dans la catégorie « Peu de liberté ». Le pays est devancé par 3 pays de l’Union ouest africaine(Uemoa) à savoir, le Sénégal, le Burkina Faso et la côte d’ivoire, qui sont respectivement, à l’échelle africaine, 16e, 14e et 10e du classement de l’indice. Pour cette zone, c’est une contreperformance, ce d’autant plus que les pays qui la constituent enregistrent d’importants reculs.

Malgré sa 10e place, la  Côte d’ivoire, locomotive de l’Uemoa se voit reléguée de la catégorie des économies « modérément libres » lors de l’édition précédente, à celle de pays avec « Peu de liberté » économique dans l’index 2020. La Guinée-Bissau quant à elle, chute de la 17ème à la 35ème place en 2020. Malgré cette performance peu honorable, les pays de l’Uemoa sont nettement mieux classés que leurs homologues de la Cemac. Après le Gabon, le deuxième pays de cette région à apparaître dans ce classement est le Cameroun. Le pays pointe au 32e rang (29e en 2015) au plan continental et à la 145e position au plan mondial. Avec une note de 53,6, le pays de Paul Biya reste dans la catégorie des économies où il y’a peu de libertés. Idem pour la République Centrafricaine et le Tchad dont les notes sont respectivement  de 50,7 et 50,2.

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Mauvaise publicité par contre pour la Guinée Equatoriale et le Congo, classées dans la catégorie « Répressif », (soit la dernière). Sur 51 pays classé, le Congo arrive à la 50e position et la Guinée Equatoriale à la 45e avec des scores respectifs de 41,8  et 48,3. Une preuve de la faiblesse du revenu des personnes vivant dans cette zone, souligne le rapport. En effet, un autre élément important qu’il relève est que les revenus par habitant sont beaucoup plus élevés dans les pays économiquement plus libres. En effet, les économies classées « libres » ou « globalement libres » dans l’indice 2020 bénéficient de revenus plus de deux fois supérieurs aux niveaux moyens des autres pays, et plus de cinq fois supérieurs aux revenus des personnes vivant dans des économies dites « répressives ».

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 Pour réaliser cet index 12 facteurs quantitatifs regroupés en quatre grandes catégories, ont été utilisés. Il s’agit notamment de : l’Etat de droit (le droit de propriété, l’intégrité du gouvernement, l’efficacité judiciaire) ; la prépondérance du gouvernement (les dépenses publiques, la pression fiscale, la santé fiscale) ; l’efficacité réglementaire (la liberté des affaires, la liberté de travail, la liberté monétaire) ; les marchés ouverts (la liberté commerciale, la liberté d’investissement, la liberté financière). A noter également que l’indice de liberté économique classe les nations sur dix critères généraux de liberté économique en se basant sur les statistiques de la Banque mondiale, du Fonds monétaire international (FMI), et de l’Economist Intelligence Unit. Sur la base des scores obtenus (de 0 à 100), les pays sont classés en cinq catégories en fonction de niveau de liberté estimé de l’économie. Les pays ayant enregistré les scores les plus élevés (entre 80 et 100) sont considérés comme économiquement « libres ». Suivent de façon décroissante, les économies « globalement libres », puis celles « modérément libres ». Viennent ensuite les pays avec « peu de liberté » économique, et enfin les pays dits « répressifs » en la matière.

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Comme ce fut déjà le cas pour l’édition précédente de l’« index of economic freedom », l’Ile Maurice arrive en tête des pays africains en matière de liberté économique en 2020 en Afrique. Suivie par le Rwanda qui progresse à la deuxième place du classement. Ils constituent d’ailleurs les deux seuls pays du continent à figurer dans la catégorie des économies « modérément libres » dans le monde.

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