Les recettes fiscales de l’Etat en hausse de 20,8% au 1er trimestre 2022
Entre janvier et mars 2022, le trésor public a enregistré une augmentation de recettes de l’ordre de 110,3 milliards, en comparaison à la même période l’année d’avant.
Dans une interview accordée à l’hebdomadaire « Cameroon Business Today » de ce mercredi 11 mai 2022, le Directeur général des impôts (Dgi), Modeste Mopa Fatoing, révèle que le trésor public a enregistré pour 638,7 milliards de F de recettes fiscales au terme du premier trimestre 2022. « C’est-à-dire de janvier à mars 2022, la DGI a été en mesure de mobiliser des recettes fiscales hors pétrole de 638,7 milliards de F contre des réalisations au premier trimestre 2021 de 528,4 milliards de F. En glissement annuel, il s’agit d’une collecte supplémentaire de plus de 110 milliards de FCFA », souligne-t-il. L’on note donc un accroissement des recettes de l’ordre de 20,8% sur le 1er trimestre 2022, en comparaison à celles collectées au cours de la même période l’année dernière. Ceci laisse présager d’une bonne dynamique dans la collecte des recettes, lesquelles pourraient aisément atteindre les 2 184,8 milliards escomptés pour l’année 2022.
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Cette belle performance de la Dgi dénote des réformes entreprises au cours de la dernière décade par l’administration fiscale avec en prime la dématérialisation des procédures. « Aujourd’hui, tout est complètement fait en ligne au niveau des grandes, des moyennes, des petites et des micros entreprises des chefs-lieux des régions. Il est possible de s’enregistrer à partir de son téléphone ou de son ordinateur, et de payer l’impôt sans se rapprocher de l’administration fiscale. Car, il n’y a plus de caisse au niveau de l’administration des impôts. Même les différentes attestations fiscales s’acquièrent désormais en ligne », argumente Modeste Mopa Fatoing.
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Au cours de la décennie 2010-2019 l’administration fiscale a identifié de nouvelles niches fiscales préalablement peu ou prou imposées. Au rang de celles-ci on peut citer les droits d’accises sur les boissons institués en 2015 ; la Taxe spéciale sur les produits pétroliers (TSPP), ou encore celle prélevée sur les cessions d’entreprises de droit camerounais à l’international.