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Les pays du bassin du Congo veulent interdire l’exportation du bois en grumes

La décision validée le 18 septembre par les ministres des Forêts, de l’Industrie et de l’Environnement, de la Cemac entrera en vigueur dès le 1er janvier 2022.

Les ministres des Forêts, de l’Industrie et de l’Environnement, de la zone Cemac étaient réunis par visioconférence ce vendredi 18 septembre au cours d’une concertation portant sur la validation d’un cadre institutionnel et réglementaire de mise en œuvre de la stratégie d’industrialisation du bois dans le bassin du Congo.

A l’issue de cette rencontre, il a été décidé l’interdiction d’exporter le bois sous forme de grumes par tous les pays du bassin du Congo à compter du 1er janvier 2020. Dans l’optique d’accompagner cette décision, les ministres ont alors décidé de créer des zones économiques spéciales pour installer les industries de 1ère, 2e et 3e catégorie de transformation du bois. Comme deuxième décision validée ce jour, la création du Comité régional d’industrialisation durable de la filière bois dans le bassin du Congo (Crib), ainsi que le règlement portant développement des plantations forestières.

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Enfin, il a aussi été décidé le règlement désignant l’Ecole supérieure internationale de l’agriculture et des métiers du bois (Esiamb) comme institution universitaire sous régionale dédiée à la formation professionnelle aux métiers du bois. Toutes ces décisions ainsi approuvé sont des recommandations pour adoption près du conseil des ministres de l’Union économique d’Afrique centrale (Ueac).

Notons que le Bassin du Congo dont il est question est le deuxième plus grand bassin fluvial du monde, après celui de l’Amazone. Il couvre une superficie de 3 730 500 km2 où vivent 93,2 millions d’habitants, avec des densités très variables selon les zones. Selon des données, il resterait  environ 160 millions d’hectares dans le bassin du Congo, et l’Afrique centrale abriterait, environ 10 % de la biodiversité mondiale composée de : forêts de plaine et alluviales qui compteraient plus de 10 000 espèces de plantes supérieures dont 3000 endémiques.

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La réunion du 18 septembre, était sous la présidence de Jules Doret Ndongo, ministre des Forêts, de la faune et de la flore du Cameroun et président en exercice de la Comifac (Commission des forêts d’Afrique centrale).

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