Les dockers du Port autonome de Douala reportent leur grève
Ayant pris acte des résolutions entérinées lors de la dernière réunion de concertation, tenue la semaine dernière, ils ont décidé de reporter le mouvement de grève envisagé ce mercredi 23 octobre 2019.
« Le collectif des délégués du personnel sollicite le report du blocage prévu pour le mercredi 23 octobre 2019 à une date ultérieure ». C’est la quintessence du communiqué rendu public le 21 octobre 2019 par le Collectif des délégués du personnel docker du Port autonome de Douala (PAD). D’après Boris Oyono Eyenga, porte-parole dudit collectif, cette décision a été prise après la réunion convoquée le 18 octobre par le Commandant du PAD.
La colère des dockers semble s’être quelque peu estompée grâce à trois résolutions fortes. La première stipule que « en prélude au courrier de certains groupements auprès du directeur général sollicitant le report de la mise en application des résolutions de la normalisation pour le 1er janvier 2020, il a été convenu par tous que l’ultime délai accordé à tous les groupements pour se conformer est le 1er novembre 2019 ».
Il a également été décidé que la liste de tous les dockers affiliés à la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS), organisme en charge de la sécurité sociale des travailleurs camerounais, soit affichée à l’entrée du passage unique des dockers au plus tard le 31 octobre. Enfin, il a été résolu que le contrôle effectif de la mise en application des résolutions de la normalisation sera désormais effectué avec la présence des délégués du personnel qui ont été élus lors du scrutin du 1er mars 2018.
« Nous comptons sur la bonne compréhension de tous les dockers et à leur persévérance pour le prolongement du 1er novembre sollicité par le Commandant du port », indique le porte-parole des délégués du personnel à la fin de son communiqué. Rappelons que le 16 octobre, les dockers ont adressé au directeur général du PAD un préavis de blocage du passage unique des dockers, dans le but de contester la non application des résolutions de la normalisation. Un répit de deux semaines a finalement été donné pour que la situation redevienne normale.