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Le secteur extractif camerounais a porté l’activité industrielle au 4e trimestre 2021

urant cette période, l’industrie extractive a contribué à hauteur de 57,6% à la hausse des prix de la production industrielle. Elle est suivie par les industries de : fabrication du papier, du carton et de l’imprimerie, de la métallurgie et de fabrication d’ouvrages en métaux, de la construction de véhicules automobiles et d’autres matériels de transport.

Pour le compte du 4e trimestre 2021, l’activité industrielle s’est plutôt bien comportée. En effet, durant cette période, elle affiche une hausse de 14,8% en comparaison à la même période en 2020. Cette situation haussière « est essentiellement portée par les industries extractives (57,6 %), les industries de fabrication du papier, du carton et de l’imprimerie (24,4 %), les industries de la métallurgie et de fabrication d’ouvrages en métaux (27,8 %), les industries de la construction de véhicules automobiles et d’autres matériels de transport (44,5 %)», renseigne la note produite par l’Institut national de la statistique (INS), dans la « Note d’analyse de l’indice des prix de la production industrielle », qu’elle a produit.

Le secteur extractif a donc largement contribué à ce que l’activité se porte bien durant le 4e trimestre 2021. « La tendance haussière des prix à la production dans les industries extractives observée au troisième trimestre s’est poursuivie au quatrième trimestre 2021 pour s’établir à 57,6% (en glissement annuel). Cette hausse est imputable au renchérissement des coûts des hydrocarbures, notamment le pétrole et le gaz, qui connaissent une forte demande suite à la reprise économique post covid-19 », rajoute l’INS.

Lire aussi : L’industrie des métaux tirent à la hausse les prix du secteur secondaire au second trimestre 2021

L’on peut donc dire que les entreprises situées en territoire camerounais et impliquées dans le pétrole et le gaz ont durant cette période renfloué leur trésorerie. En effet, si l’on se base sur les données fournies par la Beac, dans le rapport sur l’évolution des cours des produits de base exportés par les pays de la Cemac, le prix d’un baril de pétrole exporté durant cette période était de 78,3 dollars, contre 71,7 dollars le trimestre d’avant, soit 47 913 Fcfa. Toujours selon cette note, pour cette même période les prix du gaz ont atteint à moyenne 17,0 $/mmbtu (Million de Btu (British thermal unit), unité de mesure).

Lire aussi : L’industrie extractive tire les prix à la hausse dans le secteur secondaire au 1er trimestre 2021

Pour savoir à qui a concrètement profité cette remontée des cours à la sortie usine de ces hydrocarbures, l’on peut se référer au rapport de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE). La dernière parution qui date de 2019, ressort trois principaux acteurs dans l’exploitation du gaz (Gaz naturel liquéfié et le Gaz de pétrole liquéfié) que sont la Société nationale des hydrocarbures (SNH), Perenco et Golar. Pour le pétrole, le document révèle que 18 sociétés pétrolières sont actives dans la recherche ou la production pétrolière au Cameroun, seules ou dans le cadre de consortiums constitués à cet effet. L’on peut ressortir ici la SNH, Perenco, Gaz du Cameroun, filiale du groupe Victoria Oil & Gas, etc.

Relevons que le secteur extractif a aussi à son compte les minerais. Ainsi le sous-sol camerounais regorge de fer, bauxite, rutile, or, étain, diamant, cobalt-nickel-manganèse et le saphir.

Lire aussi : Cameroun : légère hausse des prix des biens industriels produits localement

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