Exploitation forestière: le néerlandais Wijma affiche une perte de 1,2 milliard de FCFA à Kribi et envisage une recapitalisation

L’exploitant forestier néerlandais Wijma affiche une perte de 1,2 milliard de FCFA à Kribi et envisage une recapitalisation. Dans le détail, apprend-on, l’exploitant forestier a perdu ces ressources dans son activité liée à la Compagnie forestière de Kribi (CFK) d’un capital de 225,2 millions de FCFA. Cet argent a été perdu au cours de l’exercice 2021.

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Aussi, l’entreprise affiche des capitaux propres inférieurs à la moitié du capital social, soit moins de 112,6 millions de FCFA. Ce qui normalement devrait entraîner une dissolution anticipée de la société, conformément à l’Acte uniforme Ohada.

Nonobstant cette situation critique, indique l’entreprise, elle va poursuivre ses activités à Kribi où se trouve un port en eau profonde, l’un des plus grands du pays. « Malgré cette situation de prononcer la dissolution anticipée de la société, [CFK] a pris l’engagement, si cette situation n’est pas corrigée au cours des deux exercices à venir procéder à la recapitalisation au plus tard au cours de l’assemblée générale d’approbation des comptes de l’exercice 2023 », révèle une annonce Légales publiée ce 9 Août. Mais elle ne précise pas quelle pourrait être la nouvelle voilure de l’entreprise. On n’a pas d’information non plus concernant la probable nouvelle géographie du capital.

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Même si le Néerlandais n’explique pas également l’origine de ses pertes avec la CFK, il faut noter que cet exploitant forestier n’est pas à son premier revers au Cameroun. En 2018, Wijma a fermé une de ses usines dans le Sud-Ouest du pays. C’est ainsi que la Cameroon Agricultural and Forestry Exploitation Compagny SA (Cafeco), située dans la localité de Nguti, a fermé boutique.

Selon le rapport de l’Organisation internationale des bois tropicaux (OIBT) qui a révélé cette information à l’époque, la décision prise par Wijma de fermer la société Cafeco est la conséquence, « non seulement de la crise socio-politique dans les régions anglophones du Cameroun, mais aussi des difficultés rencontrées au port de Douala, dans la capitale économique du pays ».

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