Le chocolatier français Puratos attiré par la fève camerounaise

Le cacao d’excellence du Cameroun a donc de la cote sur le marché international du cacao. Il attire de plus en plus les grands chocolatiers du monde qui n’hésitent plus à faire le déplacement pour le Cameroun, et même descendre dans les bassins de production, pour toucher du doigt l’itinéraire de production de ce cacao d’excellence. La semaine dernière, c’est le président du conseil d’administration du chocolatier français Puratos, Eddy Van Belle, qui sur proposition d’un autre maître-chocolatier français déjà très connu au Cameroun, Daniel Mercier, vient de visiter certains bassins de production au Cameroun, à l’effet de découvrir la réalité de l’itinéraire du plus beau cacao au monde, le cacao camerounais. Le PCA de Puratos qui, bien évidement était accompagné de Daniel Mercier et des principaux responsables du Conseil Interprofessionnel du Cacao et du Café (CICC), après une audience chez le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, le 21 octobre dernier, a tour à tour visité les centres d’excellence encore en chantier de Ntui, dans le département du Mbam et Kim, où la traversée par bac du fleuve Sanaga au niveau de Nachtigal n’a nullement constitué un obstacle, mais a plutôt ajouté de la valeur au cacao produit dans le bassin du Mbam et Kim.

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A Zoétélé, dans la région du Sud, Eddy Van Belle, a pu effectivement découvrir l’itinéraire de production d’un cacao d’excellence dans un centre d’excellence, déjà opérationnel, pendant qu’Akomnyada, dans le département du Nyong et So’o, il a visité une plantation témoin. « Eddy Van Belle a découvert la réalité de l’itinéraire du plus beau cacao au monde, le cacao camerounais. D’abord des jeunes dévoués et appliqués, aucun mineur impliqué, ni déforestation entamée ; ensuite, une cinquantaine de jeunes femmes propriétaires de plantations de qualité ; enfin, des méthodes de traitement les plus affinées », affirme-t-on au  ministère du Commerce. Eddy Van Belle, n’a certes pas toujours dévoilé clairement les intentions qui sous-tendent ses visites champêtres, mais au Mincommerce, l’on informe que Puratos est « attiré par la qualité » du cacao camerounais. Ce qui va dans le credo du chocolatier français : « avoir de bonnes fèves de cacao est la règle numéro un pour obtenir un délicieux chocolat. Afin de produire un chocolat de qualité supérieure, il est important de savoir où les fruits du cacaoyer sont récoltés et comment le processus de fermentation se déroule ».

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En effet, à côté de Puratos, qui pourrait lui aussi établir un pont direct avec les producteurs locaux, les fèves camerounaises sont déjà très appréciées par les membres de la Confédération des chocolatiers et confiseurs de France, qui sont en partenariat avec des coopératives de producteurs camerounais. Groupe agroalimentaire opérant dans la boulangerie, la pâtisserie et la chocolaterie, Puratos traite plus de 200 000 tonnes de fèves de cacao chaque année, pour la fabrication de ses différents produits.