Le Cameroun veut se doter de 8 unités de transformation de riz
C’est l’objet d’un appel d’offres que vient de lancer le Projet d’appui au développement des filières agricoles phase II (Padfa II).
Le Cameroun envisage se doter de huit unités de transformation de riz. En effet, le gouvernement à travers le Projet d’appui au développement des filières agricoles phase II (Padfa II), veut s’attacher des services d’un consultant devant réaliser une étude technique visant l’installation desdites unités de transformation. C’est la substance d’un appel d’offres que vient de lancer la coordonnatrice de ce projet, Helene Misse Ngoh.
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Il s’agira pour le consultant/la firme retenue de réaliser « les services de conseil comprennant l’étude technique pour l’installation de huit (08) unités modernes de transformation du paddy en riz blanc, comprenant la mise en place différentiée de lignes de gestion/valorisation des co-produits (transformation du son de riz en aliments de complément ou aliments de bétails, de transformation des balles de riz en briquettes combustibles) dans chacune des 8 unités modernes de façon à optimiser la préservation de l’environnement ainsi que l’installation d’une ligne d’étuvage du riz au sein de 3 de ces unités modernes susceptibles d’approvisionner le marché en riz étuvé de haute qualité marchande et nutritionnelle », lit-on dans l’appel d’offres.
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L’on peut entrevoir à travers la mise sur pied de ces unités de transformation, une volonté du gouvernement de vouloir doper la production rizicole du Cameroun. Surtout quand on sait que le pays ne parvient pas encore à satisfaire la demande locale en matière de riz estimée à 600 000 tonnes. Pour combler le déficit évalué à plus de 200 tonnes, l’Etat a recours aux importations. Des importations qui lui ont coûté pour le compte de l’année 2021 207,974 milliards de Fcfa. Pour une quantité importée estimée à 776 601 tonnes en 2021, contre 591 597 tonnes, d’une valeur de 159,871 milliards l’année d’avant. Soit une hausse de 185 005 tonnes (31,3%) en un an.
Rappelons que le Padfa II sur qui s’adosse cet appel d’offres, est un projet co-financé par le Fida (Fonds International de Développement agricole) et le gouvernement à hauteur de 33 milliards. Il se concentre sur les filières riz et oignons et se déploie dans les régions du Nord, Extrême-Nord, Ouest et Nord-Ouest.