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Le Cameroun veut s’appuyer sur le Japon pour booster l’élevage des poissons en eaux douces

Le 27 juillet dernier, le Minepia a reçu une délégation de l’Agence japonaise de la coopération internationale (Jica), qui lui a présenté les résultats de la première phase d’études menées dans 5 régions du pays.

Une nouvelle projection dans le domaine de la pisciculture au Cameroun se pointe à l’horizon. En effet, le 27 juillet 2022, une délégation japonaise conduite par le Représentant résident de l’Agence japonaise de la coopération internationale (Jica), Kageyama Tadashi, a été reçu par le ministre de l’Elevage, des pêches et de l’industrie animale (Minepia), Dr Taïga. Cette visite avait pour objectif de présenter au membre du gouvernement, les résultats d’une étude menée ces dernières années dans cinq régions. Etude qui visait à recueillir les forces et les faiblesses du Cameroun d’une part, et d’autre part les menaces et les opportunités en matière de développement de la pisciculture à l’échelle nationale.

A travers cette étude menée par le Japon, il est prévu la formulation d’un nouveau projet de développement de la pisciculture au Cameroun. Ce qui passe par des préalables. «A terme, il est question de formuler un nouveau projet de développement de la pisciculture au Cameroun. Mais bien avant, la partie japonaise attend quelques préalables du gouvernement avant la deuxième étude qui interviendra en octobre prochain », confient les services du Minepia.

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L’accompagnement de l’Etat japonais en faveur du Cameroun n’est pas anodin, quand on sait qu’il figure parmi les premiers pays producteurs de poisson au monde avec 3,168 millions de tonnes métriques de poisson (données datant de 2019 publiées par Statista Research Departement en juillet 2022, ndlr). « Il (le Japon) voudrait partager son expérience avec le Cameroun dont le poisson constitue l’un des premiers produits de consommation », ajoute-t-on au Minepia.

De quoi venir booster la production halieutique du Cameroun qui se situe entre 230 000 et 240 000 tonnes pour des besoins en consommation de 500 000 tonnes. Des besoins comblés par des importations dont l’enveloppe est chiffrée à 200 milliards de Fcfa par an selon des sources officielles. Tenez par exemple, pour le compte de l’année 2020, celles-ci étaient de l’ordre de l’ordre de 138,123 milliards de Fcfa, pour 201 667 tonnes de poissons.

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Cette nouvelle stratégie, en cours d’élaboration, viendra ainsi rejoindre un bel ensemble d’initiatives visant à doper ce secteur ce secteur. Il s’agit notamment du Projet de développement de l’entreprenariat aquacole (Pdea), financé par le Fonds international de développement agricole (Fida), le projet de développement des chaînes de valeur de l’élevage et des pêches financés par la BAD et le Cameroun à hauteur de 65 milliards de Fcfa… De plus, le Japon s’est révélé être un accompagnateur fidèle du Cameroun dans la pisciculture. En effet, l’Empire du soleil levant finance à hauteur de  7 milliards les travaux de reconstruction des débarcadères de Youpwe à Douala et celui de Kribi.

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