L’autorité aéronautique effectue un test de gestion de crise de l’aviation civile
L’ensemble des services des administrations et des partenaires aéronautiques était présent aux séances effectuées à l’aéroport de Douala en fin octobre.
L’Autorité aéronautique a organisé la simulation d’un acte d’intervention illicite sur cette infrastructure aéroportuaire, le 25 octobre 2019. Il était question de tester et d’évaluer les aptitudes des autorités locales et des acteurs opérationnels appelés à intervenir dans la résolution des crises de sûreté de l’aviation civile susceptibles d’y survenir.
Plus de 200 acteurs ont participé à un scénario sur la défense des aéroports en cas d’incident. L’opération baptisée « Wouri 3 », à l’aéroport international de Douala a donné l’occasion au secrétaire général du ministère de l’Administration territoriale d’évaluer l’efficience et l’actualité du plan de gestion de crise de cet aéroport, validé en 2014, ainsi que le dispositif de riposte aux actes d’intervention illicite en place, les infrastructures et les moyens des différents services.
Il s’est agi, pendant plus de 4 heures, à travers cet entrainement collectif basé sur un scénario portant sur un acte illicite perpétré à l’aéroport, d’évaluer la réaction des uns et des autres, les procédures spécifiques et celles collectives des différents organismes et administrations contenues dans le plan d’urgence de l’aéroport international de Douala. Cet exercice de gestion de crise de sûreté de l’aviation civile est l’aboutissement d’un processus qui a démarré par la préparation et la formation des différents acteurs au mois de juin dernier et plus récemment du 16 au 18 octobre et du 22 au 23 octobre 2019.
Il est à noter que « Wouri 3 » intervient après les exercices partiels de 2017 et 2018. Il s’agit, pour la CCAA de faire respecter la norme 5.1.4 de l’annexe 17 de l’OACI, qui recommande à « chaque Etat contractant de veiller à ce que les plans d’urgence soient mis au point et que des moyens soient rendus disponibles pour protéger l’aviation civile contre les actes d’intervention illicite ».