La Socapalm affiche un bénéfice haussier de 2 milliards de FCFA à fin juin 2023 du fait d’une meilleure valorisation des palmistes
L’entreprise déclare ce 25 octobre, un résultat net avant impôts de 19,5 milliards de FCFA à fin juin 2023, contre 17,4 milliards cours de la même période en 2022.
La Société camerounaise des palmeraies (Socapalm), filiale du Luxembourgeois Socfin cotée à la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (Bvmac), affiche un bénéfice avant impôts de 19,5 milliards de FCFA à fin juin 2023, contre 17,4 milliards cours de la même période en 2022. Ce qui représente une hausse de 11,8% en glissement annuel. Le résultat net après impôts au 30 juin 2023, lui, s’élève à 13,7 milliards contre 11,8 milliards au cours de la même période l’an passé, soit une augmentation de près de 2 milliards de FCFA (+15,6%) en glissement annuel.
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La Socapalm explique cette embellie par le fait que son chiffre d’affaires au 1er semestre 2023 a connu une hausse de 7,4 milliards de FCFA, soit 14,5% par rapport au 1er semestre 2022. Et cette hausse, indique l’entreprise, est « consécutive à l’augmentation du prix de vente homologué de l’huile de palme brute et une meilleure revalorisation des palmistes qui sont venues contrebalancer la baisse de la production en huile de palme brute qui est passé de 110 445 tonnes à fin juin 2022 à 96 918 tonnes à la même période en 2023, soit une baisse de 12,2%. » Aussi, précise la Socapalm, la production des amendes de palmistes a également connu une baisse passant de 2323 56 tonnes à fin juin 2022 à 20 589 tonnes à fin juin 2023 soit une baisse de 12,4%.
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Si la Socapalm engrange plus de recettes grâce à la revalorisation des palmistes, elle est moins optimiste sur son niveau de production en cette année 2023. La filiale camerounaise de Socfin estime que niveau production cette année sera inférieure de 10% comparé à celui de l’exercice 2022. Cette baisse, apprend-on, est due à un ensemble de facteurs, dont des conditions climatiques défavorables, ainsi que la baisse significative des livraisons des planteurs, confronté à la concurrence du secteur informel qui commercialise à un prix de vente du kilo d’huile de palme bien supérieur au prix homologué de Socapalm.
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