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La production de poisson  au Cameroun augmente de 4 465 tonnes (+3%) en 2023

Elle est passée de 145 621 tonnes en 2022 à 150 086 tonnes en 2023. Cette donnée a été révélée par le chef du gouvernement lors de sa présentation du programme économique, financier, culturel et social du gouvernement pour 2024, devant les parlementaires

En 2023, la production de poissons du Cameroun se chiffre à 150 086 tonnes. Par rapport à la production de 2022 qui se chiffrait à 145 621 tonnes, on observe une hausse de 4 465 tonnes en valeur absolue et 3% en valeur relative. Cette performance est inscrite dans le secteur de l’élevage, des pêches, et des industries animales, présentée par Joseph Dion Ngute, devant les parlementaires. Le chef du gouvernement présentait ainsi le programme économique, financier, culturel et social du gouvernement pour 2024.

Bien qu’en hausse, cette production reste toujours faible par rapport à la demande nationale qui est comblée par des importations. En effet pour l’exercice 2022, d’ après le Rapport sur l’état de la compétitivité de l’économie camerounaise en 2022, publié par le Comité de Compétitivité, démembrement du ministère de l’Economie, le Cameroun a importé 241 798 tonnes de poisson en 2022, en hausse de 51 798 tonnes (27,3%) par rapport à 2021, ou elles étaient de estimées à 190 000 tonnes.

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Toutefois, l’on peut dire que les progrès enregistrés dans le secteur peuvent être mis en lien avec les différentes actions déployées par le gouvernement pour booster la filière. En effet, le poisson compte parmi les produits inclues dans la politique d’import-substitution. Le Rapport sur la compétitivité révèle notamment d’un meilleur contrôle de la façade maritime, de la poursuite de la lutte contre la pêche illicite et du développement de l’aquaculture commerciale, pérateurs intervenant dans différents maillons de la chaîne de valeur aquacole, notamment la production des intrants (alevins et aliments), la production intensive, la transformation et la distribution de poissons pour booster l’offre de la filière. A cela l’on peut ajouter la mise en place de projets dédiés à l’aquaculture, on a notamment le Projet de promotion de l’entreprenariat aquacole (PPEA), qui a contribué à doubler la production camerounaise entre 2016 et 2019, passant de 5 000 à 10 000 tonnes par an (elle a atteint 15 000 tonnes en 2020, Ndlr).

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En terme de perspectives pour l’année 2024 sur ce produit, le « Gouvernement entend se mobiliser davantage pour produire localement, à grande échelle, certaines denrées alimentaires, telles que le maïs, le blé, le riz, le poisson, l’huile de palme, le sucre et bien d’autres, qui constituent les aliments de base de nos ménages », indique le chef du gouvernement.

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