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Conjoncture

La Magzi veut dresser la cartographie des zones industrielles

L’entreprise vient de lancer un appel d’offres portant sur le recrutement d’un bureau d’études en vue de l’élaboration du Programme national d’aménagement et de développement des zones industrielles du Cameroun. Les prestations ici s’articuleront autour des zones opérationnelles, de celles à créées et pas encore opérationnelles, de celles à créer et des zones transversales.

La Mission d’aménagement et de gestion des zones industrielles S.A (Magzi), a lancé le 19 janvier 2021, un appel d’offres national portant sur le recrutement d’un bureau d’études en vue de l’élaboration du Programme national d’aménagement et de développement des zones industrielles du Cameroun.  Au terme de cette étude, celle-ci proposera un programme opérationnel visant  la réhabilitation et l’extension des zones industrielles existantes ; la mise en service et le développement des zones créés et pas encore opérationnelles et l’appréciation des besoins en espaces industriels (superficie probable) pour l’accompagnement et le soutien au secteur industriel et éventuellement les positions géographiques de ces futures zones sur le territoire national.

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Les prestations à réaliser qui seront financées par le budget de la Magzi pour l’exercice 2021 se dérouleront alors sous quatre principaux axes. Tout d’abord sur l’axe des zones opérationnelles, ou le prestataire devra présenter l’état des lieux de chacune d’elle en mettant en relief le niveau d’aménagement (réseau viaire, accessibilité, réseaux divers etc.) ; établir la carte nationale des zones industrielles existantes et présenter les forces, les faiblesses, opportunités et menaces de chaque zone ainsi que les actions chiffrées à mener en vue de les rendre plus compétitives. Puis l’axe des zones créés et pas encore opérationnelles avec en ligne de mire l’établissement de la carte nationale y afférente et présenter les forces, faiblesses, opportunités et menaces ainsi que les actions chiffrées à mener en vue de leur opérationnalité.

Pour les zones à créer, le prestataire devra présenter la cartographie des ressources naturelles et richesses exploitables ainsi que des grands projets structurants à l’horizon 2035 de chaque région du pays ; estimer les besoins en terrains industriels (superficie probable) pour l’accompagnement et la valorisation, transformation de ces ressources et  projets et éventuellement les positions géographiques de ces futures zones sur le territoire national. Et enfin sur l’axe des différentes zones (transversales), il devra définir les objectifs stratégiques et les actions traduisant ces objectifs, ainsi qu’un plan quinquennal d’actions opérationnelles pour chaque type de zone ; définir un cadre de mise en œuvre et de suivi et évaluation de la mise en œuvre et de suivi et évaluation de la mise en œuvre des actions d’implémentation dudit programme ; proposer un plan de financement du programme et  prendre en compte les aspects sociaux et environnementaux.  

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L’on pourrait alors mettre cette décision de la Magzi sous le compte des perspectives de cette entreprise adressées dans le rapport de la Commission de réhabilitation technique des entreprises publiques et parapubliques (CTR), qui indique que : « afin de se positionner définitivement comme leader et garant de l’implantation des unités industrielles au Cameroun, la Magzi envisage la création de nouvelles zones industrielles à Dibombari (500 ha), à Edéa, à Kribi (5000 ha), à Maroua (203 ha) et à Limbé (1000 ha)».

Crée le 1er mars 1971, la Magzi a pour rôle de promouvoir le développement industriel et commercial du Cameroun. A cet effet, elle agit pour le compte de l’Etat, dans l’aménagement et la gestion des zones industrielles. Le 24 avril 2019, celle-ci a vu ses prorogatifs augmenter avec le décret la transformant en société à capital public. Selon les données fournies par la CTR, elle affiche alors comme critères de performances pour l’exercice 2018 un chiffre d’affaires de 1,912 milliard de Fcfa, un résultat net de -320,031 millions, une trésorerie nette de 1,651 milliard, des dettes sociales de 6,571 millions entre autres.

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