La Banque mondiale débloque 1,46 milliard pour la réhabilitation de la voirie urbaine de Batouri
La consistance des travaux concerne entre autres la construction et le bitumage de deux tronçons de rue pour un linéaire de 2,2 km, l’aménagement des carrefours, l’éclairage public etc.
Les travaux de la construction de la voirie structurante de la ville de Batouri sont issus de la coopération entre le Cameroun et la Banque mondiale dans le cadre du projet de développement des villes inclusives et résilientes (Pdvir). Au total, sept villes camerounaises sont bénéficiaires de ce projet dont Yaoundé 7ème, Douala 5ème, kumba, Batouri, Ngaoundere, kousseri, et Maroua.
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Pour ce qui est de la voirie de Batouri par exemple, 1,46 milliard de FCFA qui ont été mis à disposition par le bailleur de fonds. C’est d’ailleurs dans le cadre de l’évaluation des travaux débutés en août 2021 que la ministre de l’Habitat et du Développement urbain (Minhdu), Célestine Ketcha Courtès a procédé le 11 avril 2022 au lancement officiel des travaux de la voirie structurante de la ville de Batouri. C’était également l’occasion pour mobiliser les parties prenantes de l’exécution du chantier, les difficultés rencontrées et donner les orientations nécessaires pour achever le chantier dans les délais contractuels.
En effet, la consistance des travaux concerne entre autres la construction et le bitumage de deux tronçons de rue pour un linéaire de 2,2 km. Il s’agit de la rue « carrefour mairie-carrefour Mepo » et la rue n°7 « carrefour Mepo-carrefour Gbwako’o ». Les travaux engagés sur ces routes reposent sur les drains et les superficies aménagées.
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Selon le chef de l’unité technique de liaison de Batouri, le compteur affiche un taux d’avancement des travaux à environ 42% pour un délai de douze mois. Avec une consommation de délai de 76 jours, le chantier enregistre quelques blocages liés au retard enregistré par le prestataire. L’on note en première ligne le retard dans le paiement des décomptes de l’entreprise. A cela s’ajoutent d’autres difficultés telles que, la pénurie des matériaux de construction, des caniveaux préfabriqués, d’un nombre élevé de bordures, pavés, dalettes et cunettes et les difficultés liées à l’approvisionnement en granulats pour le béton hydraulique en quantité suffisante.
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Pour rappel, le projet de développement des villes inclusives et résilientes (Pdvir) a pour objectif « d’améliorer la gestion urbaine et l’accès à l’infrastructure dans des zones urbaines sélectionnées, en particulier pour les quartiers sous-équipés, et, accroître la résilience aux aléas naturels et autres crises admissibles». Ce projet est financé à hauteur de 160 millions de dollars USD, soit un peu plus de 92 milliards de FCFA.