Infrastructures portuaire : un port sec en gestation à Ngoumou
L’entreprise Portugaise Technoedif Engenharia sera chargée de la réalisation de ce projet. À cet effet, elle a signé un protocole d’entente avec le conseil régional du Centre.
Avec une enveloppe budgétaire de 22,4 milliards de FCFA pour l’exercice 2022, le conseil régional du Centre nourrit l’ambition de construire un port sec dans la commune de Ngoumou. Les fondements de ce projet du Conseil ont été posés à travers la signature du protocole d’entente entre l’exécutif communal et le groupe Portugais Technodif Engeniara.
La signature de ce protocole d’entente ouvre ainsi la porte à des études de faisabilité devant permettre d’évaluer l’enveloppe financière qui sera nécessaire pour sa création du port sec, avec à la clé des milliers d’emplois directs et indirects.
Lire aussi : Compétitivité portuaire : la digitalisation et la sécurisation maritime en débats en Douala
La mise sur pied de ce projet, rentre dans le cadre de la politique de développement économique de cette nouvelle infrastructure régionale. Le port participera sans aucun doute à l’amélioration des échanges commerciaux entre les ports de Douala, de Kribi, la Région du Centre et le corridor Douala- Ndjamena ou Kribi-Ndjamena, Douala- Bangui et Kribi-Bangui. « Par conséquent, il regroupe toutes les opérations qui se passent aussi bien au Port de Douala qu’au Port de Kribi », indique- t-on à la direction générale des Douanes.
A l’image du port sec en gestation dans la région de l’Adamaoua d’un montant de 1,4 milliard de FCFA, celui de Ngoumou sera donc un terminal terrestre en liaison commerciale et logistique directe avec un port maritime. Il servira de point de départ, de transit ou d’arrivée des flux de marchandises. Cette plateforme proposera les services d’un port notamment ceux de manutention, d’entreposage, de transbordement des cargaisons maritimes vers des destinations à l’intérieur des terres. L’espace portuaire pourrait dans la même lancée servir à stocker des conteneurs pleins, notamment s’ils ont vocation à partir ou à arriver à travers un corridor.
Lire aussi : Sécurité portuaire : le port de Douala en quête de la certification ISPS