Hydrocarbures : le Congo vise 1400 milliards d’investissements directs étrangers dans l’industrie pétrolière nationale
Cette dynamique de réformes entreprises par le gouvernement congolais est à l’origine de l’accroissement des revenus et de la production pétroliers de l’Etat observé ces derniers temps.
Le gouvernement congolais a déposé une batterie de 30 projets de loi portant approbation des avenants ou accords particuliers aux contrats de partage de production au Parlement pour adoption. Selon Macaire Batchis, directeur de cabinet du ministre des Hydrocarbures, cet arsenal de textes réglementaires permettra d’attirer des investissements directs étrangers de l’ordre de deux milliards de dollars, environ 1400 milliards FCFA dans l’industrie pétrolière nationale.
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Pour Karl Ngakala, directeur Aval pétrolier de la Société nationale des pétroles du Congo (Snpc), la révision de précédents contrats de partage de production et avenants auxdits contrats, a déjà été salutaire pour l’économie du pays. «La signature des avenants aux contrats de partage de production entre l’Etat congolais et les sociétés pétrolières exerçant au Congo a permis la résolution des contentieux fiscaux et douaniers, nés des réformes consécutives à l’abrogation des conventions d’établissement des sociétés pétrolières. Ces signatures marquent la volonté de l’État congolais à améliorer le climat des affaires et à redynamiser le secteur pétrolier », précise-t-il.
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Cette dynamique de réformes entreprises par le gouvernement congolais est à l’origine de l’accroissement des revenus et de la production pétroliers de l’Etat observé ces derniers temps. Ainsi, en fin juin dernier, selon le comité de fixation des prix du pétrole, la production nationale du bassin côtier a augmenté de 9000 barils par jour pour s’établir à 268 865 barils quotidiens, soit une hausse de 3% par rapport au début du deuxième trimestre de l’exercice en cours.
Face à cette embellie, le comité national de fixation des prix du pétrole, réuni le 13 juillet 2022, à Brazzaville, devait adopter de nouvelles mesures afin d’encadrer le marché local face à la volatilité du marché international.
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