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Huile de palme : l’agroindustriel Camvert s’arme pour booster la production locale 

L’entreprise a récemment procédé au lancement de sa campagne de planting pour le compte de la saison 2022. L’événement s’est tenu en présence d’une délégation interministérielle conduite par le Ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Gabriel Mbaïrobe.

À Campo, dans le département de l’océan, région du sud Cameroun, l’entreprise Camvert S.A a procédé le 30 mai dernier au lancement de sa campagne de planting industrielle pour le compte de la saison 2022. L’événement qui a connu la présence massive des populations élites et autorités de la localité a été rehaussé par la présence de Gabriel Mbaïrobe, Ministre de l’Agriculture et du Développement Rural, qui conduisait une délégation interministérielle venue de Yaoundé. La mise sous terre des jeunes pieds de palmiers, la visite des plantations ainsi que de la pépinière et la remise d’un important don de matériel étaient entre autres activités inscrites au menu et ayant précédé la cérémonie protocolaire. Pour Gabriel Mbaïrobe, « le Cameroun a besoin de projets intégrateurs. Celui de Camvert en est un car, non seulement il intègre de manière très active les populations riveraines, mais il crée de la richesse et permet au Cameroun de combler le déficit en huile de palme que traverse le pays ».

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Sur ce dernier point par exemple, force est de constater que la filière huile de palme connaît un important déficit dans la production. Résultat des courses, le pays se retrouve à importer massivement ce produit pouvant être produit pourtant localement. Après 80.000 tonnes en 2019, 70.000 tonnes en 2020 et 100.000 tonnes en 2021, le Cameroun a annoncé vouloir importer 143000 tonnes d’huile de palme brute en 2022. Les principaux fournisseurs du Cameroun en la matière sont entre autres, le Gabon, l’Indonésie ou encore la Malaisie. « Pour pallier cette pénurie, le gouvernement dans sa stratégie sectorielle de développement du secteur rural, a conçu une stratégie qui repose sur 3 piliers principaux à savoir : produire de l’huile économiquement rentable. Ceci est possible lorsqu’on utilise du matériel végétal de qualité, lorsqu’on applique une fertilisation raisonnée, un traitement phyto sanitaire contrôlé. Ceci est aussi possible parce que l’huile de palme permet de produire de l’énergie pour les industries. Il faut noter à côté de cela que le palmier à huile produit 5 à 10 fois plus d’huile que le colza, le soja ou le coton, il consomme 5 mois moins d’engrais ».

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Avec une superficie cultivable déjà mise en valeur de 4500 hectares à date, Camvert vise à terme, une production de 180.000 tonnes d’huile de palme brute et 18 000 tonnes d’huile de palmiste. Au-delà d’une simple entreprise, Camvert se veut le creuset du développement de cette localité, à en croire les investissements consentis « Il convient de rappeler que depuis au moins deux ans, la route centrale n’était plus du tout utilisée du fait de son niveau de dégradation avancée. Et globalement, sur un ensemble linéaire de plus de cent kilomètres, l’entretien routier a consommé plus d’un milliard de francs CFA du budget social de notre entreprise. C’est un sacrifice important, puisque notre mission première n’est pas de faire des routes, mais des plantations. Toutefois, nous sommes fiers d’avoir contribué à une telle mission de service public » a expliqué Mahmoud Murtada, le Directeur Général de l’entreprise.

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Le top management fait par ailleurs savoir qu’en termes de réduction du chômage, sur 8000 emplois directs et 15 000 emplois indirects que le projet vise à créer, plusieurs milliers de jeunes trouvent actuellement leur compte à Campo. 80% des entreprises de sous-traitance engagées dans le projet depuis le début sont du département de l’océan et emploient des cadres et une main d’œuvre locale.

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