Grève des enseignants : la solution du gouvernement présentée aux députés
Au niveau du ministère de l’Education de base, les mesures prises par le Président de la République entrent en application dès ce mois parmi lesquelles les avancements des seigneurs de la craie.
Les enseignants du Primaire et du Secondaire scrutent de près les faits et gestes du gouvernement. Après plusieurs semaines de « craie morte », entretenues par le mouvement « OTS », les choses reviennent progressivement à la normale selon le ministre de l’Education de Base, Laurent Serge Etoundi Ngoa.
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Le membre du gouvernement était devant la commission de l’éducation accompagné de son collègue des enseignements secondaires ce matin pour un échange d’information au sujet de l’application des mesures prises pour taire la grogne dans le secteur éducatif. Les mesures prises par le Président de la République doivent entrer en application dès ce mois d’Avril. « Les problèmes de 1/3 et 2/3 ne sont pas les problèmes du Minedub. Les enseignants sont payés par leur salaire. Pour les avancements, certains ont été mis en musique à la fin de ce mois déjà. Nous attendons le reste. La sérénité règne pour l’instant. Il ne faut pas priver les enfants de leurs cours. Le dialogue que nous entretenons avec les syndicats, nos collaborateurs est satisfaisant », s’est réjoui le Minedub.
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Le ministre des Enseignements secondaires, Pauline Nalova Lyonga Egbe, est formelle. Pour l’ancien recteur de l’Université de Buéa, il faut alléger le processus de paiement des enseignants car il est très lourd. « Les enseignants veulent l’argent. Ils ne quémandent pas ; c’est pour le travail effectué. Quelqu’un doit leur donner leur argent. La procédure prend trop de temps. Il est important d’alléger la procédure afin de les payer ». Et de préciser : « Pour le moment, les mesures du Président sont en train d’être implémentées. Nous tenons des réunions avec des membres du syndicat. Les paiements se font. Le message est simple : il faut payer les enseignants », a conclu le ministre sous un air d’espoir.
