Gaz domestique : des défaillances administratives à l’importation créées la pénurie à Yaoundé

Il est devenu une lapalissade de trouver des citoyens se balader dans la ville de Yaoundé avec des bonbonnes de gaz, parfois sur des kilomètres à la recherche de cette hydrocarbure essentielle dans les ménages. La pénurie couve depuis plusieurs mois, mais a été très prononcée depuis cette entame du 4^e trimestre 2022.

Dans les points de distribution, chez les marketers, les usagers défilent à longueur de journées dans l’espoir de voir poindre un camion-citerne avec le butane. La situation devenue intenable a fini par contraindre les pouvoirs publics à faire une mise au point.

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Le ministère du Commerce a indiqué dans une note d’information publiée sur son compte Facebook, que cette pénurie est due à des défaillances survenues dans le processus d’importation par l’un des bateaux transportant le gaz. « Selon certaines sources, un butanier serait coincé à la bouée avec en prime, un problème de formalités administratives et de devises. Mais, elles indiquent que la situation devrait revenir à la normale  avec l’arrivée cette semaine du premier butanier le 16  octobre dernier. Le second butanier est aussi attendu cette semaine », rassure-t-on.

En attendant l’arrivée de ces stocks qui devraient juguler la crise, la capitale est rationnée grâce à la station de stockage de Bipaga située près de Kribi, lequel produit près de 50% du GPL consommé sur le marché national. Le centre a une capacité de production de 30 000 tonnes de GPL, essentiellement du butane à usage de gaz domestique. « Ce que nous faisons, c’est d’informer les populations qu’elles peuvent s’approvisionner à tel ou tel point de vente en n’attendant le retour à la normale. Les contrôleurs veillent, nous invitons les populations via  le numéro vert,  1502  en cas de besoins », indique Armand Claude Mbarga délégué départemental du Commerce de la Mefou et Afamba à Mfou dans le Centre.

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L’on apprend également que le ministre du Commerce s’est entretenu le 11 octobre dernier avec les directeurs généraux de la Société camerounaise de dépôts pétroliers (Scdp) et de la Caisse de stabilisation des prix des hydrocarbures (Csph), pour explorer les nouvelles pistes d’approvisionnement du marché camerounais en gaz, en présence de l’entreprise française Parlyn international. Cette entreprise est en effet responsable de la construction du nouveau pipeline de la Scdp depuis le Port Autonome de Douala (PAD), jusqu’à son dépôt situé  Bessenguè dans la ville de Douala. Concrètement, les travaux de construction consistent en la construction d’un pipeline multi-produits d’environ 4 km de long entre la chambre à vannes de la Scdp au port de Douala et le dépôt Scdp de Bessenguè.

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