Eau potable : la Koica octroie 3,6 milliards de Fcfa pour réduire le déficit dans 4 communes

Le ministre de l’Economie de la planification et de l’aménagement du territoire (Minepat), Alamine Ousmane Mey et le Directeur de l’Agence coréenne de coopération internationale (Koica), Lee Gyohong, ont signé le 1^er juillet dernier un « record of discussion » (ROD), relatif au Projet d’approvisionnement en eau potable  dans les zones rurales du Cameroun. Les communes de Matob et Ebebda dans la région du Centre ; de Massok, dans le Littoral et de Koutaba dans la région de l’Ouest sont  les 4 bénéficiaires de ce don non-remboursable de 6,7 millions de dollars soit 3,6 milliards de Fcfa, octroyé par la Koica.

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D’une durée de 5 ans (2019-2023), le Projet d’approvisionnement en eau potable dans les zones rurales au Cameroun a pour objectif principal de  mettre en place des systèmes d’approvisionnement en eau potable dans les zones concernées. De manière spécifique, il s’agira d’améliorer le taux d’accès à l’eau potable à travers la construction et la réhabilitation des ouvrages d’adduction en eau potable ; améliorer l’assainissement de l’eau au niveau des ménages, des marchés, des écoles et des hôpitaux ; mettre en place des comités de gestion et renforcer leurs capacités en gestion durable des ouvrages d’approvisionnement en eau potable. Selon le Minepat, « conformément au diagnostic réalisé par l’Enquête de conception de base du projet (ECB), un accent particulier sera mis dans la formation des comités de gestions en vue de la pérénnisation des ouvrages d’approvisionnement en eau à construire ou à réhabiliter », confie Alamine Ousmane Mey.

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Le Projet d’approvisionnement en eau potable dans les zones rurales au Cameroun s’articulera autour de trois composantes : la fourniture de systèmes d’approvisionnement en eau potable dans les communes ciblées, le renforcement des capacités des acteurs et la gestion et suivi-évaluation de la mise en œuvre du projet. Il est attendu de celui-ci : un passage du taux d’accès à l’eau potable dans les communes concernées de 35,75% à 85,56% ; 85% d’ouvrages d’approvisionnement en eau potable à construire, 15% d’ouvrages en eau à réhabiliter et 93 comités de gestion des ouvrages d’adduction d’eau potable formes et fonctionnels. Sont impliqués ici : la Koica, la Project Management consultant (entreprise recrutée pour l’exécution du projet ; les ministères de l’Economie, de l’Energie et de l’eau, de la Décentralisation et du développement local, de la Santé, du Programme national de développement participatif et les maires.

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Notons ici que dans le cadre de ce ROD, le Cameroun devra verser en guise de contrepartie dans le projet la somme de 542,7 millions de Fcfa, soit 15% du montant global. Destiné à la gestion du projet ainsi qu’à la prise en charge des taxes et droits de douane durant toute la durée d’exécution du projet.

Appuis diverses

60 ans déjà que sont les relations bilatérales entre le Cameroun et la Corée existent. À travers celle-ci le Cameroun a bénéficié de plusieurs projets financés par la Corée. Notamment la construction du Centre des urgences de Yaoundé (Cury) ; le projet d’élaboration d’un plan directeur pour le développement des énergies renouvelables ; le projet de mise en place des infrastructures publiques clés (PKI) ; le projet de de construction et d’équipement de l’institut national de formation de formateur et de développement de programmes, etc.