Eau minérale : le gouvernement lève la suspension de l’entreprise Sano S.A.
Six mois après sa suspension, la société de production d’eau minérale a été réhabilitée par le ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique, et va poursuivre l’embouteillage de ses produits, mais avec des restrictions.
Le gouvernement a levé la suspension de l’entreprise Sano S.A., l’un des embouteilleurs de l’eau minérale au Cameroun. Un arrêté signé le 13 juillet dernier par le ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique (Minmidt), Gabriel Dodo Ndoke, et repris par nos confrères d’Investir au Cameroun, précise : « Est levé, pour compter de la date de signature du présent arrêté, la suspension des activités d’exploitation et de conditionnement de l’eau Sano par la société Sano SA ». Cette mesure n’octroie pour autant pas à la société la plénitude de la reprise de ses activités d’antan. Elle reste soumise à quelques conditions édictées par le gouvernement.
Lire aussi : Exploitation et conditionnement d’eau : l’entreprise SANO suspendue pour 6 mois
Cependant, « le conditionnement des gammes de 5 et 10 litres demeure interdit jusqu’à l’acquisition d’une chaîne complète automatique desdites gammes », indique le ministre, qui prescrit également à l’entreprise de modifier sur ses étiquettes la dénomination « Eau minérale naturelle » et de la remplacer par « Eau minérale Sano ».
L’entreprise Sano S.A. est donc autorisée à reprendre l’exploitation et le conditionnement de ses produits. Quid de la commercialisation ? En effet, le retrait sur le marché de ses produits avait fait l’objet d’un autre arrêté du ministre du Commerce Luc Magloire Mbarga Atangana, à la suite des réserves de son homologue des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique dans sa décision du 4 mars dernier. Il va sans dire que le Mincommerce devrait à son tour prendre un autre arrêté pour autoriser à nouveau la commercialisation de cette eau.
Lire aussi : Affaire Sano : l’entreprise défend la minéralité de son eau
Le 4 mars dernier, le Minmidt a décidé de suspendre les activités de cette entreprise, invoquant « le non-respect des normes d’exploitation et de conditionnement des bouteilles et des bonbonnes d’eau destinées à la consommation du public ».