Eau et Energie: vers l’amélioration de la qualité du service
Le ministre de l’Eau et de l’Energie, Gaston Eloundou Essomba, a prescrit un suivi efficace des projets, travaux et stratégies en vue de l’amélioration de la qualité du service public d’eau et d’électricité.
« Nous continuerons à améliorer encore plus l’accès à l’eau potable et à l’électricité, y compris dans les zones rurales ». C’est cette phrase du Chef de l’Etat lors de son discours du 31 décembre 2018 à la nation, qui a meublé les échanges des responsables des services centraux et déconcentrés du ministère de l’Eau et de l’Energie, lors de leur conférence annuelle 2019, mercredi dernier.
En effet, au regard des plaintes enregistrées sur la qualité du service public de l’eau et de l’électricité depuis un certain temps sur l’étendue du territoire, le ministre de l’Eau et de l’Energie, Gaston Eloundou Essomba, lors de cette conférence, a prescrit un certain nombre de mesures en vue d’atteindre les objectifs fixés par le Chef de l’Etat ; entre autres, la mise en service des nouveaux ouvrages de production d’énergie de Memve’ele et Mekin au cours de cette année et le suivi des projets et travaux d’infrastructures de production d’eau et d’énergie. Parmi ces projets, l’on note la poursuite de l’alimentation en eau potable de la ville de Yaoundé en mesure d’urgence et la poursuite du plan d’Urgence triennal concernant la réalisation de 3000 forages dans la zone septentrionale du Cameroun.
En ce qui concerne l’électricité, la meilleure qualité du service passera tout d’abord par la « réduction sensible du nombre mais aussi du temps de coupure », puis « l’opérationnalisation complète de la Société nationale de Transport de l’électricité (Sonatrel) ». Les actions prioritaires, selon le ministre, seront structurées autour des travaux d’électrification rurale et la mise en service de plusieurs centrales solaires.
Dans le domaine des produits pétroliers, l’atteinte des objectifs fixés sera orientée autour du bouclage financier et le démarrage des travaux de la deuxième phase du projet d’extension et de modernisation de la Sonara, du projet de construction du pipeline Limbe-Douala, l’augmentation des capacités de stockage des dépôts de gaz domestiques et l’entrée sur le marché de nouvelles bouteilles. Autant de tâches à accomplir pour atteindre l’émergence en 2035.
Tout en saluant les actions qui sont menées jusqu’ici dans l’optique d’améliorer la qualité du service de l’eau et de l’énergie, le ministre a rappelé les failles observées dans les services et a prescrit par la même occasion, le « respect strict des principes qui guident l’action publique ».