Développement : la Banque mondiale va appuyer le Cameroun à hauteur 117,7 milliards de FCFA
Paul Biya a signé le décret habilitant le ministre en charge de l’Economie, Alamine Ousmane Mey à signé avec l’Association internationale de développement (IDA) du groupe de la Banque mondiale, cet accord de prêt.
Le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire (Minepat) est habilité « à signer avec l’Association Internationale de Développement (IDA), un accord de crédit d’un montant de 179,5 millions d’euros, équivalent à 200 millions de dollars US, soit environ 117,744 milliards de FCFA pour le financement de la deuxième opération d’appui aux politiques de développement au Cameroun», peut-on lire dans le décret signé le 7 octobre dernier par Paul Biya.
Ces fonds, précise le décret présidentiel, vont servir à financer des projets de développement au Cameroun dans les domaines de l’éducation, la santé, l’agriculture et autres. Avec ces nouvelles ressources, l’enveloppe des projets financés par l’IDA au Cameroun s’élargit. Plus tôt cette année (28 février 2019), la filiale de la Banque mondiale avait accordé au pays un crédit de 93,6 milliards de FCFA dans le cadre du Projet de développement des villes inclusives et résilientes. Toujours en février 2019, l’établissement prêtait 16,3 milliards FCFA pour financer le Projet d’assistance technique pour le développement de la Sanaga. Ce projet a pour objectifs, entre autres, d’améliorer la capacité du gouvernement à développer des projets hydroélectriques dans le bassin du fleuve, optimiser le potentiel hydroélectrique de la Sanaga, assurer la sécurité des barrages dans le bassin.
En juin 2016, le portefeuille de l’IDA au Cameroun s’élevait déjà à 816 millions de dollars d’engagements, soit plus de 488 milliards de FCFA, pour 12 projets. Les fonds de l’IDA, institution de la BM qui aide les pays les plus pauvres de la planète, sont alloués aux pays en fonction de leurs niveaux de revenus et de l’efficacité avec laquelle ils gèrent leurs économies et exécutent les projets en cours. Concrètement, il s’agit des prêts concessionnels assortis d’un taux d’intérêt faible ou inexistant. Les dons constituant l’intégralité de l’aide financière aux pays à risque de surendettement élevé et la moitié de l’aide apportée à ceux dont le risque de surendettement est moyen.