Développement de la filière porcine : l’Allemagne s’engage à soutenir le Cameroun
Une convention a été signée entre les deux parties le 14 décembre 2022, quelque temps après que le pays a fait face à l'épidémie d’épizootie.
Au troisième trimestre 2021, la peste porcine s’est invitée au Cameroun et à l’Ouest en particulier où on élève le porc en grande quantité. L’épizootie ayant contraint le gouvernement à interdire la circulation et la commercialisation du porc dans la région, a occasionné en trois mois, l’abattage de 90 000 animaux soit 22,5% du cheptel de 400 000 têtes répertoriées dans la région à fin mars dernier.
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C’est pour prévenir voire limiter des pertes de cet acabit qu’il est nécessaire de disposer des infrastructures d’élevage de pointe. D’où l’engagement pris par l’Allemagne à travers la firme Big Dutchman International, d’accompagner le Cameroun. Ce pays de l’Union européenne(UE) entend précisément développer la filière, en mettant en place des fermes modernes d’élevage selon les normes et règlementations internationales. C’est en cela que se résume la convention de partenariat signée le 14 décembre 2022 entre Martens Steffen Karl, Directeur général de l’entreprise allemande et Martin Paul Mindjos Momeny, président Chambre d’agriculture, des Pêches, de l’Elevage et des Forêts (Capef).
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Selon les termes de cet accord bipartite, « il sera question de mettre en place au Cameroun, un magasin achalandé d’équipements Big Dutchman et de former les membres et ressortissants de la Capef à l’utilisation desdits équipements dont des solutions automatiques et intelligentes pour l’élevage telles que les enclos, les systèmes d’alimentation et de contrôle de l’environnement », détaillent nos confrères de Cameroon Tribune. Pour sa part, la Capef va mettre à la disposition de la firme allemande, des plans et devis des différentes fermes ainsi que le nécessaire pour la réalisation des projets visés.
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Faut-il le rappeler, la demande nationale s’accroît au fil des ans. Actuellement fixée à 75 000 tonnes de viande par an, seules environ 30 000 tonnes sont produites soit un déficit d’environ 40 000 tonnes.
