Jannah Theme License is not validated, Go to the theme options page to validate the license, You need a single license for each domain name.
Banques et Finances
A la Une

Dette publique : le Cameroun s’apprête à payer 5 milliards FCFA d’intérêt sur un OTA de 2022

Emetteur de dette de référence sur le marché de la BEAC, le Cameroun utilise un fonds d’amortissement à la BEAC pour le remboursement de sa dette à moyen et à long terme.

Le tableau de bord des opérations de la semaine du 06 au 10 mars publié par la Banque commune aux 6 pays de la Cemac (Cameroun, Tchad, Gabon, Congo, Centrafrique, Guinée Equatoriale) annonce que le Cameroun procèdera ce jour au paiement d’un peu plus de 5 milliards de F sur une dette contracté il y’a un an en Obligations du Trésor assimilables (OTA) de 5 ans de maturité. Cet emprunt est rémunéré au taux de 5,50% et court jusqu’en mars 2027.

Lire aussi : Titres publics: le Cameroun va émettre 35 milliards FCFA d’OTA au mois de mars

Cette opération confirme une fois de plus la crédibilité du pays sur le marché des titres publics. Selon les données du ministère des Finances (Minfi), le Cameroun a remboursé des emprunts de plus de 3 000 milliards de Fcfa sur ce marché depuis 2011, sans un seul défaut de paiement. Ce qui en fait une référence en matière de solvabilité et un partenaire crédible pour les investisseurs de ce marché. Rendu à ce jour, l’on note que le Trésor public Camerounais peine de plus en plus à lever les fonds de court terme sur le marché monétaire de la Beac.

Lire aussi : Moh Sylvester : « Les titres publics du Cameroun sont plus rentables que les dépôts à terme »

A en croire le Minfi Louis Paul Motaze, les autres pays de la Cemac proposent des taux d’intérêt plus attractifs et dont la signature sur le marché est plutôt questionnable, en raison de défauts de paiements enregistrés sur certains emprunts. « Mais, il y a des pays dans la Cemac qui offrent jusqu’à 7%. J’apprécie la réaction du représentant de la Beac qui dit qu’ils sont en train de travailler dessus, pour éviter que des pays proposent des taux exagérés. Le même phénomène est observé sur les titres de longs termes, sur lesquels il y a des décotes énormes. C’est-à-dire qu’on affiche un taux de 7%, mais derrière il y a des décotes très élevées. Ce qui vient dénaturer la transparence et même tout le système, » faisait le directeur général du Trésor du Minfi, Sylvester Moh le 16 février dernier à Douala.

Lire aussi : Financements : Comment le Cameroun va se déployer sur le marché des capitaux en 2023

Afficher plus

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page