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Business et Entreprises

Dérapages : Le Minpostel recadre les opérateurs

Le régulateur invite les chefs d'établissements à ne pas orienter les parents vers un opérateur, il demande aux opérateurs de ne pas se retrouver dans des établissements scolaires.

La bataille pour le marché du paiement électronique des frais de scolarité  d’examens relevant du cycle secondaire fait donc rage. Depuis cette rentrée scolaire, l’arrêté du ministère des Enseignements secondaires du 1er juin 2018 portant sur la réforme des paiements des frais exigibles dans tous les établissements publics secondaires est appliqué. Et, des agents ambulants des opérateurs de téléphonie mobile offrant le service de transfert d’argent encore appelé «Mobile Money» écument les enceintes de ces établissements, accostent les parents pour leur offrir leur service afin de faciliter leurs opérations de paiement des frais de scolarité.

Pour éviter les dérapages possibles liés à cette course folle vers les parents d’élèves, le ministre des Postes et Télécommunications (Minpostel), l’autorité de régulation dans le domaine des télécommunications vient de recadrer les différents acteurs impliqués dans ce paiement électronique des frais de scolarité et des examens officiels du cycle secondaire. Le régulateur dans une récente circulaire a donc invité les chefs d’établissements à ne pas orienter les parents vers un opérateur. De même, il demande aux opérateurs de ne pas se retrouver dans les établissements scolaires. Une attitude qui pourtant était déjà observable depuis le début de la mise en application de la décision du Minesec de procéder au paiement des frais de scolarité et des examens officiels du cycle secondaire, via le mobile money.

En rappel, cette révolution du Minesec, explique-t-on, vise à optimiser la traçabilité et la sécurisation dans la gestion financière des établissements scolaires publics d’enseignements secondaires. En permettant de maîtriser en temps réel les effectifs et les fonds de ces établissements. De même que promouvoir la bonne gouvernance à travers le «e-governing», lutter contre la distraction des fonds d’examens, les fausses déclarations des effectifs, l’établissement de doubles quittances. Comme l’explique un cadre à la délégation régionale des Enseignements secondaires du Littoral, «cela permet d’avoir l’effectif réel des élèves parce que dès que vous inscrivez votre enfant, immédiatement la hiérarchie est au courant de l’inscription de cet enfant. Et elle a le chiffre exact des élèves inscrits dans tout le Cameroun».

[author title= »Par la rédaction d’EcoMatin » image= »http:// »][/author]

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